Commémoration. Le
28 juillet 2014, marque le 100e anniversaire
du déclenchement de la Première Guerre mondiale. La Grande Guerre devait être
la « der des ders ». C’était le grand espoir d’une génération qui assista à la
mort de 10 millions de soldats et 7
millions de civils tués. 1918, 11 novembre jour de l’Armistice; les combats
cessent à 11h. Un siècle après une des grandes boucheries de l’histoire, ne
peut-être oublié.
Les anciens combattants
les drapeaux et les décorations
Dis-moi
pourquoi papi je te vois si souvent
Défiler
dans la ville avec tous tes copains
Vous portez des drapeaux, dans la pluie, dans le vent
Marchant
du même pas, main dans la main.
Défilé vers le monument |
Dis-moi
pourquoi papi, de l’église au cimetière
Au monument aux morts, on entend le clairon
Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre
J’aimerais tant savoir quelle en est la raison
L'ancien combattant |
Dis-moi
pourquoi papi, brillent sur vos poitrines
Ces médailles colorées que vous portez fièrement
Pourquoi vos défilés sont silencieux, si dignes
Et ce que signifient tous vos rassemblements.
En
réponse mon petit, notre patrie la
France
Pour
être grande et forte compte sur ses enfants
Beaucoup
d’entre eux sont morts le cœur plein d’espérance
Pour
que vous puissiez vivre en paix tout simplement.
Regarde-les-passer,
respecte leurs emblèmes
Car
tous ils ont donné avec le même élan
Leur jeunesse, leur sang, le meilleur d’eux-même
Sois fier de leur passé, ce sont des combattants.
Le bleuet |
Car
notre boum à nous, ce n’était pas la foire
Nous n’avions pour musique que la voix du canon
Et tous ceux qui tombaient n’avaient qu’un seul espoir
Éviter à leurs fils de connaître le front.
Jacques
Heinz
Montes 1988
Le Bleuet de France et le Coquelicot du
Canada, sont les symboles envers les anciens combattants de ces deux pays
alliés et amis. Le Bleuet de France est le symbole de la mémoire et de
la solidarité. Le Coquelicot est associé au souvenir des anciens
combattants du Canada, particulièrement les soldats tombés lors de la Première
Guerre mondiale.
Les bleuets comme les coquelicots
continuent à pousser dans la terre retournée par des milliers d’obus qui
labouraient quotidiennement les champs de bataille.
Ces fleurs sont le seul témoignage de
la vie qui continue.
Le
coquelicot était surnommé la fleur de l’oubli par les Chinois de l’Antiquité.
Or, à l’époque napoléonienne, il était plus souvent décrit comme cette fleur
qui fleurit mystérieusement près des tombes fraîchement creusées des guerriers.
À leur retour de la Grande Guerre, bon nombre des
anciens
combattants alliés éprouvèrent de la déception et de sérieux ennuis. Ils
avaient besoin d’aide médicale et financière, mais le gouvernement ne leur
offrait pas de programmes et de service. Ce problème fut étudié par le maréchal
Earl Haig, commandant en chef des
Armées britanniques en France et en Belgique. Lorsqu’une Française, Madame E. Guérin, suggéra de vendre des
coquelicots pour commémorer l’armistice, Haig
réalisa que l’argent ainsi recueilli pourrait servir à financer les services
nécessaires. Il lança la campagne britannique du coquelicot en 1921.
L’idée fut
implantée au Canada tout de suite après une visite de Madame Guérin, la « Dame aux coquelicots de France », au Congrès national de
l’Association des anciens combattants de la Grande Guerre à Port Arthur en
Ontario. Ainsi, au troisième anniversaire de l’armistice, les Canadiens
arboraient eux aussi le coquelicot.