Wednesday, April 21, 2021

MON PÈLERINAGE DES VINS DE FRANCE VERS L'ŒNOPHILIE 1/2


« Le vin de France avec sa panoplie de terroirs, 
est une potion magique,
qui à inspiré ma vision passion vineuse 
porteuse de joie vers l’œnophilie
Jean Claude Denogens
Fondateur et Grand Chancelier
 de l’Ordre du Mérite Œnophile


«  Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, 
inspire les jeunes
et soulage les déprimés du poids de leurs soucis. »

(Lord Byron poète Anglais)

Qui suis-je, né enfant de la vigne en 1936 au « Domaine du Couderc ».Vignoble de blanc de rosé et de rouge, situé dans la commune de Saint-Martin-de-Gurson département de la Dordogne. Des traces d’habitats très anciens témoignent que ce lieu fut occupé par l’homme au cours des civilisations antérieures. Près du bourg, se trouve la fontaine du Guinot, où les druides coupaient le gui le premier jour de l’an (gui neuf), selon la légende. Autour de la commune, des vignes partout.

 

Le vin chaud, potion magique des vignerons

Le vin chaud, est une coutume aussi vieille que la civilisation du vin, elle a toujours fait partie de notre boisson emblématique de Noël et des grands froids de nos hivers. Bien sur, nous utilisons du vin rouge de préférence du terroir. D’abord dans ma jeunesse, nous consommions en priorité des produits locaux, et aussi bien entendu le vin de la propriété de mon Oncle Gilbert Barreyre du « Domaine du Couderc ». Le vin chaud donne des forces et ravigote le corps, c’est un anti-rhume et un anti-grippe . Le choix du vin : nous écartions les grands crus et les vins de premier prix. Nous options plutôt  pour un vin rouge charpenté et de soleil type, Cahors Bergerac ou Côtes du Rhône. Le secret : j’ai donc connu cette sorte de « Potion magique », car le vin pure bu dès mon jeune âge de raison 19 ans, juste avant mon départ pour le service militaire, était certainement un breuvage magique qui ma donné une force surhumaine. C’est sans aucun doute, cette « potion magique » fortifiante et tonifiante qui a soutenu ma passion, dans cette longue et interminable aventure de la science œnophile de France vers la Nouvelle-France.


Mon berçeau de naissance

Les armoiries de ma commune de naissance Saint-Martin-de-Gurson sont celles de Gaston de Grailly-Foix. seigneur de Gurson au XVe siècle, et se décrivent comme suit : « écartelé de Foix et de Béarn et brisé sur le tout d’un lambel de cinq pendant de sable chargés chacun de cinq coquilles d’argent (qui est de Grailly) ». Ces armoiries figurent dans la chapelle de Windsor en Angleterre sur la 25è stalle, du fait que Gaston de Grailly-Foix était chevalier de l’Ordre de la Jarretière, au service du roi Henri VI d’Angleterre.

En tant que vieux champion de l’œnophilie, au service et à la découverte des superbes vins de France, je ne renie pas qu’il m’a fallu emprunté un peu le superbe nez de Cyrano de Bergerac. Car c’est justement de Bergerac et son vignoble, que notre tournée des vins de France a pris son superbe départ. C’est le beau pays des bastides, où la vigne alterne parfois avec les vergers de pruniers. Le vignoble de la région de Bergerac est le plus vaste du Sud-Ouest en volume comme en surface. C’est la capitale du tabac en France et le cœur de vignoble aux noms prestigieux, Bergerac, Montravel, Pécharmant, Rosette, Saussignac et Monbazillac, la truffe, diamant noir du Périgord, le foie gras, la France à la médaille d’or grâce au Sud-Ouest, Périgord et Landes. La noix, son royaume est la Dordogne. 

Heureux les curieux, les œnophiles inspirés, les bibliophiles vineux qui possèdent mes centaines de chroniques vineuses sur papier journal. Puis, ces visiteurs amoureux de l’édition du web électronique www.devigneenbouche.org qui me suivent depuis plus de (5) cinq décennies, et grâce au juste bienfaits des bons vins de France pris avec raison opportune, qui ont conservé ma muse en éveil sur la grande toile planétaire; j’ai réuni je le crois, une œuvre originale et je l’espère plaisante envers la fine et délicate civilisation du vin dans son amour. Périgourdin sociable humble mais fier, issu d’un village vinicole de brave gens à Saint-Martin-de-Gurson (Dordogne). S’il est lent à se donner, le Périgourdin est cependant un ami fidèle, riche du sens des réalités et des devoirs à l’image de Montaigne. Lisez et retenait bien notre sage devise du Périgord :


Blason de Saint-Martin-de-Gurson


« PETRA malis, Cor amicis, hostibus ENSIS :
haec tria si fueris , PETRACORENSIS eris ».
« Une pierre pour les méchants,
un cœur pour les amis,
une épée pour les ennemis :
quand tu auras été ces trois éléments,
tu seras un Périgourdin ».

Après mes études primaires, secondaires et collégiales, j’ai du prêté main forte à Mars ( le dieu de la guerre). Appelé pour faire mon service militaire, soldat du contingent de la clase 58 1/B, de Mai 1958 à Septembre 1960 dans les troupes aéroportées avec une formation militaire exigeante j’ai participer à la guerre d’Algérie (1954-1962). Au 2e RPIma (Béret rouge) compagnie d’appui du 1er REP (Béret vert). Durant 27 mois, j’ai été envoyé de l’autre coté de la méditerranée, faire mon service et devoir militaire obligatoire, la peur au ventre. Vingt-sept mille cinq cents ne sont pas revenus. On a tous donné, notre jeunesse, et aussi la plus part leur vie, pour une guerre qui n’avait pas de nom ni de date. Ayant connu l’angoisse et la peur dans la discipline et le courage, J’y fut décoré au feu de la « Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze ». De retour dans mon foyer Gascon, à Saint-Martin de Gurson Dordogne dans les vignes du Périgord pourpre.


Quand la chance, sourit aux audacieux

Une invitation à collaboré au journal et quotidien « La France » propriété du grand quotidien Sud-Ouest de Bordeaux, m’attendais et me commandent de m’installer dans cette grande ville Girondine. Ou pendant cinq petits mois, je fut affecté «  à la rubrique des chiens écrasés » avant de me spécialisé dans la chronique « Les plaisirs du cellier et les joies de la table ». En 1961, je fît l’heureuse rencontre du célèbre Docteur Jean-Max Eylaud. Le sociologue Dr Eylaud, croit avoir découvert en moi un futur pionnier du savoir-boire, tout indiqué pour le projet Québécois .

 Sous l’égide du poète-écrivain-vigneron Bordelais, le docteur J.M. Eylaud, il se lia durant12 ans une véritable amitié. Nous nous étions promis, de réaliser un hommage bachique aux vins de France. Instruit dans le Bordelais viti-vinicole après avoir fait un stage au laboratoire œnologique du C.I.V.R.B de Bergerac, je me retrouve par la suite très près (des robes de lies), les très sélectes familles des quais des Chartrons) pour enfin parcourir la France des autres grands vignobles. Et, faire naître l’œnophilie depuis la France sur cette terre prometteuse d’Amérique française le Québec.


« La France boit trop »

disait-on en 1960, les professionnels de la santé s’alarmé, car ce fâcheux penchant à lever le coude pèse lourd sur les individus. En France, 40.000 décès sont imputables chaque année à l’alcool. Les campagnes de prévention se multiplient donc depuis des décennies, relayées par la radio et la télévision, avec la signature très offensive de la Sécurité routière, par exemple. Avec 4000 morts par an, liées à l’alcoolisation des conducteurs. L’alcool tue, comme la drogue. Les professionnels de la viticulture, pour leur part, refuse de voir le vin assimilé à l’alcool et à la drogue. Car nous le savons bien selon Georges Duhamel «  Le vin n’est pas tout l’alcool, il en est le squelette ». les mêmes viticulteurs assurent que le vin ne tue pas, consommé avec modération. 


Professeur Georges Portmann

La consommation de vin en France a, en effet, très sensiblement diminué depuis 40 ans. Elle atteignait 130 litres par an et par adulte en 1960. On la vu avec le temps, aujourd’hui les Français boivent moins de vin, mais mieux. Un des  rares scientifiques à s’être prononcé sur la question le Docteur Serge Renaud affirme que bu avec modération, le vin a des effets bienfaisants. Le rouge étant beaucoup plus riche que le blanc en polyphénols. Le célèbre professeur Georges Portmann disait : «  Les ennemis du vin sont ceux qui ne le connaissent pas  » . Il a dit aussi « Un homme sain peut boire sans danger, en mangeant, 1gramme d’alcool-vin par Kilogramme de poids du corps et par jour ». Donc, nous amis du vin et de sa modération, on a le devoir de mieux le connaître et de le faire connaître. C’est également  Georges Portmann qui a dit : « À dose raisonnable, le bon vin est toujours l’ami du corps et de l’âme ». Et puis l’appel du grand large. En 1963, le Périgourdin-Girondin s’embarque pour le Québec et par chance travaille bientôt pour des journaux régionaux, fait des piges à droite et à gauche. Bref, il se spécialise pour des articles de bon goût. Rencontre des vignerons.


Jean Max Eylaud dans son cabinet de travail

Avoir en France, pour parrain un tel personnage lettré et médecin réputé ami du vin, m’aida  à motiver le sujet sérieux de la « science œnophile » en devenir au beau et grand pays de Nouvelle France. Une très belle idée, murie de longue date par la très réputée « Association des Médecins ami du Vin de France » Déjà, disait le Docteur Jean-Max Eylaud, « A notre époque, l’art des vignerons n’est plus seulement l’héritier du bon enseignement. Il est devenu une véritable science. De nos jours hélas ! l’homme toujours pressé, ne trouve guère le temps de lire , de sourire et de chanter pour retenir un peu du bon et du beau ». Il continua, je forme le vœu qu’une évolution tranquille, depuis la France et Bordeaux s’accomplissent en quelques décennies et consacre au pays Québécois, nos chers cousins, ces amateurs de bières le mot raffiné et triomphant « ŒNOPHILE » qui peu à peu se retrouvera souhaitons-le sur toutes les lèvres. Nous

Savions que tout temps le bon peuple de France, a été spécialement doué pour exercer ce penchant de la science œnophile. C’est la raison pour laquelle « l’Association des Médecins Amis du Vin de France », décida un certain 22 janvier 1971, jour de la fête de Saint-Vincent (patron de tous les vignerons) au 119 rue Frère à Bordeaux, domicile du Docteur Jean-Max Eylaud capitale mondiale du vin, de fonder et parrainer un ordre bachique des œnophiles : « L’ORDRE DU MÉRITE ŒNOPHILE » était né. Il fut décidé qu’au titre de fondateur j’en serais le Grand Chancelier. Cet illustre Ordre avait pour but de regrouper tous les professionnels amateurs de vin n’exerçant pas la profession médicale. Grâce à l’appui de cette prestigieuse association nationale Française, j’ai pu organiser et guider depuis le Québec 10 voyages viti-vinicoles gastronomiques Français tous couronnées de succès.


Les voyages aux sources de la vigne forme l’œnophile

En janvier 1972, naissait « La Gazette des Œnophiles  » premier feuillet de notre ordre bachique. Suivit de notre 1er site sur le web www.devigneenbouche.org . Les pèlerinages vinicoles du fondateur et Grand Chancelier Jean Claude Denogens, pouvait commencer entre la terre Québécoise, et les nombreux vignobles de France. Bien entendu, la devise de notre Gazette des Œnophiles a toujours été : « En France partout où il y a boire, il y a voir ». Sur ce point de vue nous nous sommes rendu compte que la France est très bien représenté. Je savais, qu’il faut avoir le feu sacré, car très souvent la plume ne nourrit pas son homme. 

De toute façon notre histoire bachique, et nos faits de la belle science œnophile, mis en ligne sur la toile de la planète terre seront toujours là pour révéler la vérité et les belles valeurs de la civilisation fine et délicate du vin. Dieu merci, même si ça ne paie pas gros il y en qui savent rendre à Denogens ce qui appartient à Denogens. Ce n’est pas grand chose la reconnaissance, ce n’est pas grand chose un merci, c’est en tout cas beaucoup de charité de cœur et ça fait plaisir. Par contre la France mon beau et vieux pays qui regorge de gens talentueux, la fait cette reconnaissance et ce merci. Argent ou pas, je rappelle à certains snobs, la citation véritable d’un grand et célèbre voisin Périgourdin Michel Eyquem de Montaigne le fameux auteur des  « Éssais ». « Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul ». 

Écrire pour moi, n’est pas uniquement une question de style et de prétention. Même si une Académie des belles lettres françaises m’a déjà qualifié d’auteur d’un style fleuri. C’est aussi un acte de communication. Le vin source inépuisable, étant lui-même le plus grand des communicateurs. Je n’ai jamais été effleuré par l’ambition, de briller dans le domaine des « belles lettres » je suis tout de même ravi d’être membre élu correspondant de l’ALAP (Académie des lettres et des Arts du Périgord). 

Chers Amis du vin, au départ de mon extraordinaire carrière, je ne savais pas que je découvrirais  dans mes différents stages œnologiques et gastronomiques, que l’art de savoir manger et l’art de savoir-boire doivent toujours être en parfaite harmonie. Ce que j’ai appris, c’est que boire est une science, et un art dont nous ne soupçonnons pas  les nuances. Et ces nuances sont familières aux Français, étalé sur des siècles de dégustation miraculeusement affiné, ayant éduqué leur palais. J’ai eu l’occasion de vous en donner de beaux exemples qui semble vous avoir plu, si j’en crois les échos de nos sondages de mes nombreuses chroniques œnophiles.


Saturday, April 3, 2021

LE GAILLAC LE PLUS VIEUX VIGNOBLE DE FRANCE ET L'ORDRE DE LA DIVE BOUTEILLE


« Il y a belle lurette qu’on sait à Gaillac combien le vray vin 
a pouvoir d’emplir l’âme de toute vérité, tout savoir et philosophie. »
                                       ( François Rabelais )
« Boire est le propre de l’homme, boire vin bon et frais,
et de vin, divin on devient. »
                                       ( François Rabelais )

« Blason de la ville  de Gaillac (Tarn ) :
d’azur au coq d’or surmonté de trois
fleurs de lys du même rangées en chef »

« Vins pétillants de Gaillac qui haussez vos prétentions  aux explosions des Champagnes
 et des Saumur en mémoire de Clément Marot mort d’être poète seulement  »
( Extrait de petits Hymnes à nos grands vins
Glossaire Vineux du Docteur Eylaud )

C’est en parcourant le vignoble français, en le caressant du regard, en écoutant les vigneronnes et vignerons, ces artistes de la vigne que l’image de Gaillac nous invita à découvrir ces vins généreux et sincères. Ici le climat se situe à la croisée des courants océaniques et méditerranéen qui façonnent à chaque millésime grâce aux nombreux cépages ancestraux les styles des vins de Gaillac, dont le Mauzac qui est un modèle de fraicheur et d’équilibre. Il faut dire aussi, que nous avons été enchanté par le rire énorme de Maître François Rabelais qui retentissait jusque dans les pittoresques ruelles étroites de Gaillac. La vigne façonne les paysages.

GAILLAC est une commune française, situé dans le département du Tarn, dans la région Occitanie. Ses habitants se nomment les Gaillacois. Sa population  est 15 423. Gaillac est un des plus anciens vignobles de Gaule, il est situé au nord-est de Toulouse, sur la route qui mène à Albi, il entoure la ville de GAILLAC qui lui a donné son nom. La culture de la vigne, importée en Gaule par les Phéniciens quatre siècles avant JC, se développe dans trois principaux berceaux : la Côte-Rotie, l’Hermitage, et le Gaillacois. La présence de la vigne et son utilisation pour l’élaboration du vin se confirme à Montans

Invitation aux vins de Gaillac

Cette commune proche de Gaillac, abritait dès le IIème siècle avant JC, une grande poterie dédiée essentiellement à la fabrication d’amphores servant à transporter le vin. Gaillac est une ville que l’on découvre à travers le dédale de ses ruelles étroites bordées de maisons anciennes où la brique et le bois se mêlent avec harmonie. On a toujours aimé pantagrueliser, autour de Gaillac. L’AOC Gailllac rouge : est une valeur maitresse du vignoble On y produit actuellement un plaisant vin rouge avec une robe profonde, un nez puissant, franc de goût, ayant du corps et de la mâche, tout à fait apte au vieillissement. 

Il est dit  que les excellents rouges placent l’AOC Gaillac parmi les meilleurs vins du Sud-Ouest. Mais c’est le vin blanc qui domine et assure la réputation. Dès le XVIe siècle, quelque 150 ans avant l’invention du champagne par don Pérignon, le poète d’Oc Auger Gaillard pouvait chanter le vin effervescent de Gaillac ( il pétillait et sautait dans le verre ). 



C’est dire si l’histoire de ce vignoble est riche ! Ne fut-il pas l’une des premières régions à avoir bénéficié d’un décret d’appellation contrôlée avant la lettre, avec la charte, octroyée en 1221 par Raymond VII de Toulouse, qui protégeait l’origine des vins par le marquage obligatoire des tonneaux et l’interdiction d’importer des vendanges étrangères. Au cœur du pays albigeois, Gaillac est en fait une mosaïque de vignobles, ayant pour centre le port situé sur le Tarn. Le Gaillacois possède un heureux climat qui semble hésiter entre les influences atlantiques, méditerranéennes et montagnardes. Les cépages locaux, ceux qui ont façonné le style des vins à travers les siècles le Len de Lel, (loin de l’œil), à qui l’appellation doit une grande part de sa typicité. On sait déjà que le cépage blanc le Mauzac domine, classé cépage aromatique, il donne aux vins blancs leur caractère spécifique. On sait aussi que la fameuse Blanquette de Limoux provient du cépage Mauzac. La méthode ancestrale dite aussi méthode gaillacoise donne un vin blanc effervescent à base de Mauzac, élaboré sans ajout de liqueur et peu élevé en alcool. Un joyeux, vin que nous devrions avoir en notre SAQ, car il plaira à tous.

Le Len de Lel ( loin de l’œil ), cépage plus ancestral, que l’on retrouve que dans l’aire de Gaillac, donne au vin un bouquet subtil. La Muscadelle, le Sauvignon, l’Ondec et le Sémillon complètent cette palette de cépages  blancs.

L'Abbaye de Saint-Michel

Le vignoble de Gaillac s’étend sur les deux rives du Tarn. C’est un des ilots viticole les plus importants du Sud-Ouest. Comptant au total près de 3922 hectares en 2008 et une production de 160 000 hectolitres en 2008, où 73 communes peuvent revendiquer l’appellation Gaillac. Décret du 14 octobre 1979, AOC. D’ailleurs j’invite nos amis du vin à lire « LA BELLE HISTOIRE DES VINS DE GAILLAC » ( Source : vins-gaillac.com). Voici quelques extraits. Ainsi, huit siècles avant la création des AOC, le vignoble gaillacois était un des mieux protégés et organisés de France. Gaillac a eu un élément très atypique pour l’époque, une marque des vins est instaurée : « Les Vins du Coq  ». Utilisée depuis 1937, elle sera officiellement reconnue en 1501

Elle est sans doute la plus ancienne marque à vin du monde viticole. Les courageux vignerons gaillacois ne cessent de persévérer  pour assurer une production de qualité. Une première cave coopérative est créée  en 1903 : celle de l’abbaye Saint-Michel, une des toutes premières de France. En 1935, la création de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) met en confiance les vignerons gaillacois. Le 2 février 1938 les vins blancs obtiennent l’AOC. Les vins rouges, eux obtiendront le label en 1970. Le premier slogan utilisé par l’interprofession dans les années 1990 en témoigne : « Parce que les vins d’avenir ont toujours un passé ! » Ce travail constant de recherche de qualité, ancré dans l’histoire du vignoble, vient d’être à nouveau reconnu par l’INAO qui a accordé au Gaillac liquoreux en 2011, la mention « vendanges tardives ».

Confrérie de l’Ordre de la Dive Bouteille de Gaillac
Ici, les hommes ont su bâtir et préserver un des biens
les plus précieux : l’art de vivre du sud-ouest.

L’Ordre de la Dive Bouteille de Gaillac est né de l’activité de la Confrérie Albigeoise de Rabelais, fondée le 2 janvier 1947, dans les salons de l’hostellerie du Grand Saint-Antoine, qui

depuis Louis XV réjouit  les gastronomes et le œnophiles du pays, notamment avec le pâtés de foie gras, gimbettes petits gâteaux sec et petits jeannots, biscuit parfumé à l’anis spécialités d’Albi. L’un des buts de la Confrérie était de grouper les esprits cultivés amis de RABELAIS, d’encourager les recherches sur son œuvre immense, humaine, autant que morale et humoristique, de faire mieux connaître l’auteur de Gargantua et Pantagruel. Le vin, dans la culture occidentale, et un exemple parfait réunissant, histoire, mémoire collective et convivialité. Un voyage sensoriel qui vous invitera à la découverte de leurs cépages, pour la plupart uniques au monde : Braucol, Duras, Prunelart, mauzac, Loin de L’œil , Ondenc…


« Le Gaillac : qu’es aquo ?
Un vignoble millénaire,
Un terroir à nul autre pareil,
Des cépages spécifiques
Des vins AOP authentiques,
Se révélant dans toute les couleurs,
A l’image des vigneronnes et des vignerons
Subtils et délicats pour les blancs,
Robustes et chaleureux pour les rouges »

Henri Plageoles Grand Chancelier

L’esprit de Rabelais reste vivant et chaque membre de l’Ordre 
a le désir de suivre les préceptes du Grand Maître :
Bien manger, Bien boire, Mais surtout. Boire bon.
Parce que les vins d’avenir ont toujours un passé… »
Telle est la devise de Gaillac, vignoble millénaire, 
Un des plus anciens de France.

Le Grand Conseil de la Dive Bouteille de Gaillac

Notons que la tenue des dignitaires de la Dive Bouteille de Gaillac est
celle que portait Rabelais quand il enseignait la médecine à Montpellier.
Robe de velours rouge à parements noirs. 
Bonnet de velours rouge à trois pointes noires.
Insigne. Cordon rouge et noir auquel est attaché un
« bronze » représentant la Dive Bouteille.

Contact : Henri Plageoles Grand Chancelier
Courriel : henri.plageoles@wanadoo.fr
Site : www.divegaillac.fr