Dans le monde artistique, j’ai eu
l’honneur de rencontrer Tino Rossi et Gilles Latulippe. Ces deux stars et
têtes d’affiche plus grandes que nature alors que j’étais chroniqueur
correspondant pour l’hebdomadaire France-Amérique
à New-York, seul périodique francophone aux Etats-Unis, Tino Rossi, de son vrai nom Constantin Rossi, est un chanteur et
acteur français né le 29 avril 1907 à Ajaccio. Gilles Latulippe, est ce grand comique québécois, star du théâtre
burlesque, né le 31 août 1937 à Montréal.
A eux deux, ils symbolisent l’un une facette de la France et l’autre celle
du Québec. Gilles Latulippe, a fait
rire toute la Belle Province de Québec et Tino
Rossi, a fait chanter les enfants du monde. Difficile d’imaginer
aujourd’hui à quel point Tino Rossi
fut une star. Ce chanteur à la voix sensuelle dès les années 30, devint jusqu’à
sa mort le symbole du chanteur familial, roi de l’opérette puis éternel
interprète de «Petit papa Noël»,
refrain obligé des 25 décembre d’antan.
Amateur chanteur de chorale, je me
souviens que M. Tino Rossi m’avait
révélé que c’est à l’église qu’il avait fait ses premières armes vocales, puis
il entra comme chanteur au casino d’Ajaccio. En 1929, au casino d’Aix il rencontre
P’tit Louis qui repère sa voix un succès
certain auprès du public féminin.
Nous avions évoqué «Le plus beau tango du monde» et «Minuit Chrétien». En 1936 il tourna dans «Marinella» de Pierre Caron et en 1938, c’est ensemble avec Mireille Balin qu’ils embarquent à bord du paquebot Normandie, en direction des Etats-Unis. Il y donne quelques récitals ainsi qu’au Canada dont « Vieni Vieni ».
Nous avions évoqué «Le plus beau tango du monde» et «Minuit Chrétien». En 1936 il tourna dans «Marinella» de Pierre Caron et en 1938, c’est ensemble avec Mireille Balin qu’ils embarquent à bord du paquebot Normandie, en direction des Etats-Unis. Il y donne quelques récitals ainsi qu’au Canada dont « Vieni Vieni ».
La Seconde guerre mondiale n’affecte pas
sa carrière, dès la fin de la Guerre mondiale, c’est avec une chanson, «Petit papa Noël» qu’il marque les esprits.
Cette chanson va devenir un classique des fêtes, la chanson que tous
chantent. Ce disque réedité toutes les fins d’année depuis cette époque, bat
chaque fois des records de vente jusqu’à atteindre le score exceptionnel de 30 millions d’exemplaires.
A 75 ans Tino Rossi monte sur la scène
du Casino de Paris pour célébrer 50 ans de
carrière et faire ses adieux. L’artiste Corse que j’ai eu le plaisir de
rencontrer, a pendant 50 ans chanté un répertoire où tout était rose et fleuri,
avec ses 1,000 chansons et ses 300 millions de disques vendus, la star Tino Rossi demeure un des artistes les
plus populaires du siècle.
Avec
Gilles Latulippe, le théâtre des variétés, c’est 33 ans d’humour et de fou rire au Québec. Gilles était un homme qui
ne parlait pas beaucoup, mais il était curieux. Je me souviens il m’avait
confié être amateur des chansons de Bourvil et de Fernandel, il les avait
chantées à ses débuts, en spectacle avec la troupe de Ti-Zoune. C’est en toute simplicité que j’avais obtenu qu’il nous
honore de sa visite aux cotés de M. Tino Rossi.
Gilles était amoureux de son beau
métier, il était généreux et respectueux. J’avais découvert en lui une grande
sensibilité. Il commence sa carrière professionnelle en 1959 en créant le rôle
du célèbre «frère Nolasque» dans
la comédie dramatique «Bousille et les
Justes» de Gratien Gélinas.
Ce comédien, doué du rire, devient un habitué de la télévision, tout en jouant au cabaret et au théâtre. C’est pendant le tournage des émissions « le Zoo du Capitaine Bonhomme » qu’il rencontre Olivier Guimond, qui influence sa carrière vers le monde du théâtre burlesque.
On voit Gilles Latullippe dans de nombreuses comédies, dont «Symphorien» et «les Brillant» écrites par son ami Marcel Gamache, ainsi que «Poivre et Sel».
Ce comédien, doué du rire, devient un habitué de la télévision, tout en jouant au cabaret et au théâtre. C’est pendant le tournage des émissions « le Zoo du Capitaine Bonhomme » qu’il rencontre Olivier Guimond, qui influence sa carrière vers le monde du théâtre burlesque.
On voit Gilles Latullippe dans de nombreuses comédies, dont «Symphorien» et «les Brillant» écrites par son ami Marcel Gamache, ainsi que «Poivre et Sel».
Ce grand comédien a
perpétué la tradition du burlesque en transformant le théâtre Dominion et en y
ouvrant le «Théâtre de Variétés» en
septembre 1967, une salle de spectacle très fréquentée à Montréal. Il en a
assuré la direction pendant 33 ans jusqu’à sa fermeture en 2000 après plus de
7,000 représentations. Le 1er avril 2009, Gilles Latulippe a célébré ses 50 ans de carrière.