Tuesday, July 20, 2021

HOMMAGE BACHIQUE POUR JEAN CLAUDE DENOGENS

   


« S’il est un homme de culture, doublé d’un gourmet,

qui a favorisé l’éclosion du mot savant ŒNOPHILE,

c’est bien le journaliste Jean Claude DENOGENS. »

                                               Pierre ANDROUËT

         Prévôt de la Guildes des Fromagers de France


Jean Claude Denogens Grand Chancelier de l'Ordre du Mérite Œnophile

Jean Claude DENOGENS est né le 25 août 1936 à Saint-Martin-de-Gurson (Dordogne) dans le Périgord pourpre et or au pays du l’égendaire Cyrano de Bergerac. Issu d’une famille vigneronne en blanc, rosé et rouge au Domaine du Coudert, propriété de l’Oncle Gilbert Barreyre. Il eut la chance d’être élevé dans la trilogie Périgourdine, truffes. cèpes, foie gras, puis sevré au Pécharmant et Monbazillac. Après avoir effectué son service militaire, et participé à la guerre d’Algérie de mai 1958 à septembre 1960, dans les troupes Parachutistes Coloniaux il y sera décoré de la Croix de la Valeur Militaire. Ayant acquis un solide bagage sur la science viti-vinicole, avec un goût passionné pour la gastronomie, sa motivation vineuse le conduit au Journalisme. Il débute au quotidien Bordelais « La France » en se spécialisant dans la chronique des joies de la table et des plaisirs du cellier. Le digne Périgourdin Jean Claude Denogens, est et reste de ces hommes du vieux pays qui sont à l’image de leur terroir. Sa haine de la violence et du fanatisme en font un fondateur de la sagesse. Il est authentique, sans rusticité, fiers mais accueillant, il reste fidèle à un esprit d’ouverture, de finesse et de convivialité. Sa capacité à parfaire et à diffuser l’art des vins de France au Québec, certes avec des moyens restreints, le confirme. La marchandise a été livré comme on dit au Québec. Homme cultivé, établit depuis 1963 à  Montréal arrondissement de Verdun, c’est à Bordeaux qu’il fonde le 22 janvier 1971, « L’Ordre du Mérite Œnophile et sa Gazette ». Devenus le pionniers de l’appellation d’origine contrôlée du distingué mot « ŒNOPHILE » dans le 3e millénaire. Enfant de la vigne de France, artisan journaliste passionné dans le sens du devoir et du travail bien fait, il peut être fier d’avoir débuté son long pèlerinage des 12 régions vitivinicoles dans les beaux paysages et les premiers contreforts du Périgord pourpre et or. Pour en transmettre l’amour au Nouveau Monde francophone du Québec.

 J’avais vu tout cela en ce jeune homme habile et fine plume, lors d’un reportage de la maison Pierre Androuët « aux grands vins les grands fromages » 41, rue d’Amsterdam Paris 9e. La réputation de Pierre Androuët avait acquis le titre enviable de « Pape des Fromages de France » avait-il écrit. Au Québec et en France, les éditeurs soulignent son souci de la clarté et de la qualité de ses textes, ainsi que sa capacité à rendre accessible un domaine souvent perçu comme étant l’apanage d’une certaine élite. Parallèlement à ses écrits savoureux Jean Claude Denogens, est l’instigateur de séries de cours sur « l’Art et la manière du savoir-boire ». Plus de 5 000 néophites sont devenus grâce au « Collège des Maîtres-Œnophiles  » de fidèles amis du vin. Lors d’un séjour au Québec, je me souviens  d’une de ses randonnées joyeuses, aidé du docteur Samuel Letendre et de l’abbé Bertrand Pomerleau, ses conférences en termes pratiques autant qu’élégantes. Son humour agrémenté de son accent chantant de Gascogne  faisait de  l’ami Denogens, une figure attachante et joviale. Voici aussi, un chant joyeux du cœur que je me dois de souligner. « Les dames et les demoiselles chantaient toujours en fin de séances ou de repas l’attrayante et inoubliable chanson, célèbre valse musette écrite en 1943 par Jean Dréjac « Ah! Le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles, quand les filles sont belles du côté de Nogent ». Composée par Charles Borel-Clerc et chanté par Lina Margy


Pierre Androuët pape des Fromages de France


Mon ami, fondateur et grand Chancelier, n’aurait jamais cru qu’il deviendrait un illustre Ambassadeur pour la défense et l’illustration des vins et vignobles de France. Étant en quelque sorte le porte flambeau d’une petite partie de l’agriculture française hors les murs, avec  le très célèbre bisou pour la fondation de l’AMOMA-CANADA, du plus populaire et éminent Président de France Jacques Chirac.

Pierre GALET le pape de l’ampélographie moderne
Commandeur de l’Ordre du Mérite Agricole Français
Alain Juppé, maire de Bordeaux lui a remis sa croix.

En un demi siècle de carrière, Pierre GALET a recensé quelque 10 000 cépages en France et dans le monde. Ce doyen des ampélographes a reçu la cravate de commandeur, le plus haut grade de la croix du Mérite agricole Français. Un grand homme, simple et immense, dont l’œuvre m’accompagne toujours. J’ai eu le plaisir de rencontrer, Monsieur Pierre GALET durant un de mes stages comme professeur, à l’École d’Agronomie de Montpellier, c’était plus qu’un professeur, une encyclopédie vivante !!! La viticulture mondiale lui doit beaucoup ! Il s’inscrit dans la lignée des grands professeurs de viticulture qui ont marqué l’histoire. Toujours modeste, cet homme plus grand que nature, le jour de sa remise de décoration est revenu malicieusement sur les limites de l’ampélographie car si, disait-il « la vigne est le premier textile utilisé par l’homme, souvenez-vous d’Adam et Eve, on ne sait de quel cépage il s’agissait ! » Tous œnologue et bon œnophile se doit de consulter le « Précis d’Ampélographie Pratique » du célèbre professeur Pierre GALET. Publié en 1979, édité par l’université Cornell à Geneva, dans l’État de New York.  (Ampélographie : science qui étudie la vigne , les cépages et le raisin.)