Tuesday, December 2, 2014

ŒNOPHILEMENT VÔTRE - L'ORDRE DU MÉRITE ŒNOPHILE SOULIGNE SES 40 ANS.

Êtes-vous œnophobe ?... Non
(crainte du vin)
Êtes-vous œnophile ?... Oui
(amour du vin)

Nous sommes très heureux que vous ayez participé de près ou de loin à notre belle passion culturelle des vins de France durant ces 43 années, que nous avons diffusé en Nouvelle-France. Nous vous disons quatre fois merci pour nous avoir lu et visité durant ces quatre décennies passées et cela continue. Nous sommes un site web francophone. C’est donc avec fierté qu’aujourd’hui, nous présentons au monde du vin sur la prestigieuse toile planétaire notre «Symbole de l’ŒNOPHILIE». (exemple : il y a le coq symbole des gaulois). 

Et bien il y a maintenant le symbole du vin, notre symbole de ce nectar universelle. Le symbole est alors synonyme d’attribut, d’emblème, d’insigne, de représentation. C’est en effet, ce qui fait l’universalité du symbole en tout cas le nôtre.  La France, si on prononce les mots «vin français» durant ma carrière j’ai entendu les opinions suivantes: le meilleur, le pire, le plus cher, quoi qu’on en pense. Personne ne peut nier que la France est au cœur des meilleurs vins du monde. 

Lors de mes 35 voyages aux sources, ce qui m’a fasciné, chaque fois, c’est l’éventail des saveurs que l’on y trouve. Ne l’oublions surtout pas, la plupart des vins du monde trouvent leur origine en France. La popularité mondiale du cabernet-sauvignon vient des saveurs de cèdre et de cassis du Bordeaux rouge. Le Bourgogne a suscité, à l’internationale, l’amour des cépages chardonnay et pinot noir. Le Champagne a inspiré des milliers d’imitations de vins pétillants. Mais, l’influence et la concurrence du Nouveau Monde se fait sentir. Nous sommes heureux de rappeler que la réputation de la France comme productrice de grands vins est fondée sur la qualité de ses meilleurs produits et a ce titre, elle mérite largement de porter bien haut son «blason des œnophiles du monde». Quarante trois ans après (43), nous sommes fiers de présenter nos symboles au service des vins de France dans le monde de la francophonie, avec notre belle langue française et ses expressions drolatiques.

À Bordeaux (Gironde), le 22 janvier 1971 au 119, rue Frère domicile du poète écrivain-vigneron Bordelais, le docteur Jean-Max EYLAUD, secrétaire générale des «Médecins Amis des Vins de France», prenait naissance sous son égide, l’un des plus antiques ordre bachique et une attrayante gazette pour œnophile. Tandis que les bons vins de France se bonifiaient dans leurs bouteilles barriques et tonneaux, le Québec se découvrait une vocation pour l’art de l’œnophilie. 

L’«Ordre du Mérite Œnophile» fondé pour la défense et l’illustration des vignobles de France par Jean Claude DENOGENS, grand Chancelier, avec l’appui du docteur EYLAUD qui en fit le Prince, le docteur Samuel LETENDRE, grand Maître, président des Médecins Canadiens Amis des Vins de France et l’abbé Bertrand POMERLEAU, grand Prieur et Officier de Bouche; reçu un  accueil massif que lui réserva les néophites du vin au quatre coins du Québec. Cet Ordre, est toujours aujourd’hui le fruit d’un serviteur bachique, journaliste, amis, toujours dispos et jamais triste, buvant jus de grappe choisis. Voici notre blason de l’Ordre du Mérite Œnophiles, qui est aussi un hommage aux vignerons:

«Le vigneron est un artiste complet qui s’occupe de la vigne et du vin
à tous leurs stades d’évolution pour assurer le bonheur des gourmets.
Le vigneron doit avoir patience, persévérance, sens de l’observation,
Honnêteté et, même, parfois abnégation, toujours résignation et bon sens.»
                                 Extrait de « Glossaire Vineux du Docteur Eylaud »

« Écu sur le tout à supports de vigne,
écartelé au chef,
chargé à Dextre de Bacchus, dieu du vin, sur Gueule;
à Senestre d’un tastevin argent sur sable;
la pointe chargée à Dextre d’une clef or sur azur;
à Senestre de Saint-Vincent,
patron des vignerons sur Sinople. »
La double devise :
« Rubis ou Topaze même Délice même Extase »
« Non Biberis Diluta »

En janvier 1972, toujours a Bordeaux fondation et publication de «La Gazette des Œnophiles De Vigne en Bouche». Cette première Gazette pour Œnophile sur papier journal est destinée à la défense et l’illustration des vins de France. Elle est le porte parole de « l’Ordre du Mérite Œnophile »  dans le monde vinicole francophone. Les premiers feuillets imprimés sur papier journal l’ont été de janvier 1972 à janvier 1999. Puis le site web www.devigneenbouche.org  est la continuité électronique de notre œuvre bachique.

Logo de: De Vigne En Bouche
L’appellation et le symbole artistique donnés à notre gazette des œnophiles De vigne en bouche, reflète la vigne, et le vin au fil de la liane du sarment, une Muse verre de vin en main, assise sur une barrique berceau du vin. Inspiration des nombreuses guinguettes du petit vin blanc de Nogent qui bordent la Seine où l’on peut boire le gouleyant vin, chanter et danser en plein air. Dans le V de vigne, figure un verre de vin, verre de préférence toujours avec tige et pied transparent uni blanc, dans lequel l’œnophile mire, hume et goûte le petit vin populaire sentant bon la France vitivinicole. Puis la bouteille, noble récipient de verre de formes variées, selon certaine appellation renferme le vin blanc ou le vin rouge. Vient ensuite la serpette des temps antiques, qui servait aux premiers vignerons à tailler la vigne. A rogner les gourmands, puis les sarments et enfin, à vendanger. Ce sarment travaillé et torsadé donne l’appellation, la symphonie et l’image artistique en quatre mots De Vigne en Bouche.


Poème de naissance  de la Gazette des Œnophiles
Par le Dr Jean-Max Eylaud.
Bordeaux le 22 janvier 1972


De vigne en bouche ! Une naissance !
le bourgeon qui fait le raisin
ne fait-il naître l’espérance
de boire, un jour, verre de vin ?

Que ce journal heureux paraisse,
en vous apportant, chaque fois,
nouvelle et meilleure promesse
de quelques échos de ma voix.

Car, va venir l’heure où l’Histoire
me comptera dans le passé…
où ne sera plus ma mémoire
que de raisin souvent pressé !

Mais que le souvenir persiste
d’un serviteur bachique, amis,
toujours dispos et jamais triste,
buvant jus de grappes choisis.


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