Sunday, September 20, 2015

J'IRAI REVOIR MON PÉRIGORD! C'EST LE PAYS QUI M'A DONNÉ LE JOUR.

 «Les Académies provinciales 
sont les filles de l’Académie française»
     Maurice Druon
     Membre de l’Académie française (1966)
     Ministre de la Culture (1973-74)

Dieu soit loué  Alléluia!

Le Journaliste Périgourdin Jean Claude Denogens
élu le jeudi 3 septembre 2015
à «l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord» 
(ALAP)

Jean Claude Denogens est désormais l’immortel d’une Académie provinciale, le journaliste québécois d’origine française natif de Saint-Martin–de-Gurçon, spécialiste vinicole-gastronomique a été élu jeudi le 3 septembre à Bergerac par ses pairs. Le fondateur et Grand Chancelier de l’Ordre du Mérite Œnophile depuis 1963 au Québec, se plait à dire que le Périgord peut s’enorgueillir de l’esprit et du panache de l’ALAP. «Je suis heureux, dit-il, que cette élection académique viennent de mon attachante Gascogne, et Bergerac est en Gascogne.»

Bergerac, rendue célèbre dans le monde entier par un certain Cyrano.
Bergerac est le fruit du mariage heureux de la terre et de l’eau.



Septembre 2015, le temps des vendanges. Une douce quiétude imprègne les choses de la vie. Le paysage que l’on regarde est pourtant très québécois. Les érables se préparent, en ces tièdes journées, à revêtir leur parure de pourpre et d’or. L’automne est aux portes, la nature se recueille dans la sérénité de l’été mourant. 

À Bergerac l’atmosphère au repos se charge d’une sensuelle odeur de raisin mûr aux reflets rubis et topaze. Depuis la verte douceur sur la Dordogne, dans un cadre luxuriant, un arc-en-ciel, ce chemin du ciel, m’apporte une grande nouvelle. L’ALAP, Académie des Lettres et des Arts du Périgord, vient avec ses sages de tenir séance: un enfant du pays, Jean Claude Denogens, est élu. Cette joyeuse annonce est arrivée lors du festival des premières couleurs d’automne qui enflamment les arbres.

Quelle plus belle invitation fin septembre que ce festival 
des premières Couleurs du Québec, qui enflamment les arbres.

Au Québec, on a coutume de dire : être reçu dans une Académie des Lettres et des Arts «ça ne change pas le monde sauf que» y sont admis tous ceux qui en Périgord, savent écrire.

«Je lève mon béret de Gascon bien haut, et je porte un toast à la critique qui louange et qui égratigne : je bois à la santé de ceux qui m’ont aidé, soutenu, encouragé et si, comme je l’espère, il en est qui m’ont combattu, je bois aussi à leur santé, ils ne m’ont pas été moins utiles.»

Sous le beau ciel de notre France, j’irai revoir mon Périgord, c’est le pays qui m’a donné le jour, pour moi rien n’est plus beau que l’amour du terroir et son académie. Pour le nouveau monde, c’est un cadeau de l’ancien. Un fils de la vigne du Périgord est reconnu. Oui, j’irai revoir mon Périgord, terre des hommes et terre de mon enfance. J’irai revoir mon Périgord, y découvrir un art de vivre, y sentir les profondes racines de l’homme resté lui-même à l’image de MONTAIGNE.

J’irai revoir mon Périgord, sa cuisine et ses vins qui méritent leur évidente célébrité. J’irai revoir ce berceau de mon éducation et de mon instruction. J’irai revoir ce beau coin de France, ses joies simples, ses rencontres humaines, ses plaisirs de l’esprit et de l’âme. J’irai revoir ma belle Dordogne et ses gabarres. J’irai revoir le Caveau de la Vinée où j’ai été intronisé. J’irai revoir Sarlat, ville musée, patrie de la Boétie, terroir de Jacquou le Croquant. J’irai revoir les vignerons, ces artistes qui font le vin rubis et topaze. Jirai regoûter Bergerac, Monbazillac, Côtes de Montravel, Haut-Montravel, Montravel, Pécharmant, Rosette et Côtes de Saussignac. 

J’irai revoir à Bergerac, Cyrano… vous connaissez? 

«Quand on rit de mon nez je ne me fâche pas, 
je tiens que les grands nez ne sont pas sans appas, 
et jamais un grand nez n’enlaidit un visage...» 

J’aime la belle Tirade des nez.

De quoi tomber en amour avec ces vastes paysages romantiques,
le long du majestueux fleuve Saint-Laurent.

Lorsque je recevrai mon prix, à la prestigieuse Académie du Périgord, je penserai à la chance que j’ai eue de naître ici en Dordogne, dans le domaine de Couderc, aimable maison plantée au milieu des vignes, zone libre pendant l’occupation, dans une famille de braves gens. 

À la chance d’avoir étudié un sérieux cours primaire à Saint-Martin-de-Gurçon, une bonne base et une règle colorée de l’orthographe par la géniale institutrice Mme Guillot : Ne riez pas «Toujours, prend toujours un s, et dans le mot baptême, il faut péter sans faire de bruit». 

Je penserai aux précieux stages de la vinification effectués dans les principales régions viticoles de France, une farandole vineuse de notre belle France, dont celle de Bergerac, ainsi que celle d’avoir fait ma première cuisine journalistique au Journal «La France», propriété alors du quotidien Sud-Ouest de Bordeaux. 

À mon service militaire dans les troupes aéroportées  durant la terrible guerre d’Algérie, et surtout la chance d’en être revenu vivant. 

À l’inoubliable bonheur d’avoir connu le réputé Secrétaire général des «médecins amis des vins de France», le docteur Jean Max Eylaud, poète écrivain-vigneron Bordelais (devenu mon mentor). 

Avant de faire le saut dans ce berceau de la civilisation française d’Amérique, le Québec.  Je penserai à tous ces gens de la Nouvelle-France, qui m’ont accueilli et ont facilité mes nombreuses tournées dans ce Québec, grand comme trois fois la France, pour y défricher et y semer avec amour l’art de savoir boire les vins français (la science œnophile). 

Je penserai également à cette récompense prestigieuse de la République Française «Le Mérite Agricole» qui me fut décerné pour service marquant à l’agriculture française. Merci aux éditeurs des hebdos, quotidiens et magazines du Québec en particulier, qui ont fait confiance à ma plume.

Fondée en 1963 par Guy de Lanauve, l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord (ALAPa pour but de promouvoir, par tous les moyens de diffusion et de propagande, les valeurs intellectuelles, littéraires, artistiques, historiques, touristiques et scientifiques du département de la Dordogne.

Siège social mairie de Bergerac

Blason de Bergerac

Blason du Périgord

À mes pairs de l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord.

À Annie Delpérier Présidente.

À ma femme Claire Denogens-Théberge, native de la reposante région de Montmagny dans la Chaudière-Appalaches, Québec.

À mes amis, qui font rimer «cuisine et vins» avec «amour».

À mes dévoués collaborateurs de la Gazette des Œnophiles De Vigne en Bouche.

Je dédie respectueusement cette chronique.

Jean Claude Denogens
Officier dans l’Ordre du Mérite agricole Français
Grand consul de la Vinée de Bergerac
Membre correspondant et Amis de l’Académie.


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