qui à inspiré ma vision passion vineuse
et soulage les déprimés du poids de leurs soucis. »
(Lord Byron poète Anglais)
Qui suis-je, né enfant de la vigne en 1936 au « Domaine du Couderc ».Vignoble de blanc de rosé et de rouge, situé dans la commune de Saint-Martin-de-Gurson département de la Dordogne. Des traces d’habitats très anciens témoignent que ce lieu fut occupé par l’homme au cours des civilisations antérieures. Près du bourg, se trouve la fontaine du Guinot, où les druides coupaient le gui le premier jour de l’an (gui neuf), selon la légende. Autour de la commune, des vignes partout.
Le vin chaud, potion magique des vignerons
Le vin chaud, est une coutume aussi vieille que la civilisation du vin, elle a toujours fait partie de notre boisson emblématique de Noël et des grands froids de nos hivers. Bien sur, nous utilisons du vin rouge de préférence du terroir. D’abord dans ma jeunesse, nous consommions en priorité des produits locaux, et aussi bien entendu le vin de la propriété de mon Oncle Gilbert Barreyre du « Domaine du Couderc ». Le vin chaud donne des forces et ravigote le corps, c’est un anti-rhume et un anti-grippe . Le choix du vin : nous écartions les grands crus et les vins de premier prix. Nous options plutôt pour un vin rouge charpenté et de soleil type, Cahors Bergerac ou Côtes du Rhône. Le secret : j’ai donc connu cette sorte de « Potion magique », car le vin pure bu dès mon jeune âge de raison 19 ans, juste avant mon départ pour le service militaire, était certainement un breuvage magique qui ma donné une force surhumaine. C’est sans aucun doute, cette « potion magique » fortifiante et tonifiante qui a soutenu ma passion, dans cette longue et interminable aventure de la science œnophile de France vers la Nouvelle-France.
Les armoiries de ma commune de naissance Saint-Martin-de-Gurson sont celles de Gaston de Grailly-Foix. seigneur de Gurson au XVe siècle, et se décrivent comme suit : « écartelé de Foix et de Béarn et brisé sur le tout d’un lambel de cinq pendant de sable chargés chacun de cinq coquilles d’argent (qui est de Grailly) ». Ces armoiries figurent dans la chapelle de Windsor en Angleterre sur la 25è stalle, du fait que Gaston de Grailly-Foix était chevalier de l’Ordre de la Jarretière, au service du roi Henri VI d’Angleterre.
En tant que vieux champion de l’œnophilie, au service et à la découverte des superbes vins de France, je ne renie pas qu’il m’a fallu emprunté un peu le superbe nez de Cyrano de Bergerac. Car c’est justement de Bergerac et son vignoble, que notre tournée des vins de France a pris son superbe départ. C’est le beau pays des bastides, où la vigne alterne parfois avec les vergers de pruniers. Le vignoble de la région de Bergerac est le plus vaste du Sud-Ouest en volume comme en surface. C’est la capitale du tabac en France et le cœur de vignoble aux noms prestigieux, Bergerac, Montravel, Pécharmant, Rosette, Saussignac et Monbazillac, la truffe, diamant noir du Périgord, le foie gras, la France à la médaille d’or grâce au Sud-Ouest, Périgord et Landes. La noix, son royaume est la Dordogne.
Heureux les curieux, les œnophiles inspirés, les bibliophiles vineux qui possèdent mes centaines de chroniques vineuses sur papier journal. Puis, ces visiteurs amoureux de l’édition du web électronique www.devigneenbouche.org qui me suivent depuis plus de (5) cinq décennies, et grâce au juste bienfaits des bons vins de France pris avec raison opportune, qui ont conservé ma muse en éveil sur la grande toile planétaire; j’ai réuni je le crois, une œuvre originale et je l’espère plaisante envers la fine et délicate civilisation du vin dans son amour. Périgourdin sociable humble mais fier, issu d’un village vinicole de brave gens à Saint-Martin-de-Gurson (Dordogne). S’il est lent à se donner, le Périgourdin est cependant un ami fidèle, riche du sens des réalités et des devoirs à l’image de Montaigne. Lisez et retenait bien notre sage devise du Périgord :
Une invitation à collaboré au journal et quotidien « La France » propriété du grand quotidien Sud-Ouest de Bordeaux, m’attendais et me commandent de m’installer dans cette grande ville Girondine. Ou pendant cinq petits mois, je fut affecté « à la rubrique des chiens écrasés » avant de me spécialisé dans la chronique « Les plaisirs du cellier et les joies de la table ». En 1961, je fît l’heureuse rencontre du célèbre Docteur Jean-Max Eylaud. Le sociologue Dr Eylaud, croit avoir découvert en moi un futur pionnier du savoir-boire, tout indiqué pour le projet Québécois .
Sous l’égide du poète-écrivain-vigneron Bordelais, le docteur J.M. Eylaud, il se lia durant12 ans une véritable amitié. Nous nous étions promis, de réaliser un hommage bachique aux vins de France. Instruit dans le Bordelais viti-vinicole après avoir fait un stage au laboratoire œnologique du C.I.V.R.B de Bergerac, je me retrouve par la suite très près (des robes de lies), les très sélectes familles des quais des Chartrons) pour enfin parcourir la France des autres grands vignobles. Et, faire naître l’œnophilie depuis la France sur cette terre prometteuse d’Amérique française le Québec.
« La France boit trop »
La consommation de vin en France a, en effet, très sensiblement diminué depuis 40 ans. Elle atteignait 130 litres par an et par adulte en 1960. On la vu avec le temps, aujourd’hui les Français boivent moins de vin, mais mieux. Un des rares scientifiques à s’être prononcé sur la question le Docteur Serge Renaud affirme que bu avec modération, le vin a des effets bienfaisants. Le rouge étant beaucoup plus riche que le blanc en polyphénols. Le célèbre professeur Georges Portmann disait : « Les ennemis du vin sont ceux qui ne le connaissent pas » . Il a dit aussi « Un homme sain peut boire sans danger, en mangeant, 1gramme d’alcool-vin par Kilogramme de poids du corps et par jour ». Donc, nous amis du vin et de sa modération, on a le devoir de mieux le connaître et de le faire connaître. C’est également Georges Portmann qui a dit : « À dose raisonnable, le bon vin est toujours l’ami du corps et de l’âme ». Et puis l’appel du grand large. En 1963, le Périgourdin-Girondin s’embarque pour le Québec et par chance travaille bientôt pour des journaux régionaux, fait des piges à droite et à gauche. Bref, il se spécialise pour des articles de bon goût. Rencontre des vignerons.
Avoir en France, pour parrain un tel personnage lettré et médecin réputé ami du vin, m’aida à motiver le sujet sérieux de la « science œnophile » en devenir au beau et grand pays de Nouvelle France. Une très belle idée, murie de longue date par la très réputée « Association des Médecins ami du Vin de France » Déjà, disait le Docteur Jean-Max Eylaud, « A notre époque, l’art des vignerons n’est plus seulement l’héritier du bon enseignement. Il est devenu une véritable science. De nos jours hélas ! l’homme toujours pressé, ne trouve guère le temps de lire , de sourire et de chanter pour retenir un peu du bon et du beau ». Il continua, je forme le vœu qu’une évolution tranquille, depuis la France et Bordeaux s’accomplissent en quelques décennies et consacre au pays Québécois, nos chers cousins, ces amateurs de bières le mot raffiné et triomphant « ŒNOPHILE » qui peu à peu se retrouvera souhaitons-le sur toutes les lèvres. Nous
Les voyages aux sources de la vigne forme l’œnophile
En janvier 1972, naissait « La Gazette des Œnophiles » premier feuillet de notre ordre bachique. Suivit de notre 1er site sur le web www.devigneenbouche.org . Les pèlerinages vinicoles du fondateur et Grand Chancelier Jean Claude Denogens, pouvait commencer entre la terre Québécoise, et les nombreux vignobles de France. Bien entendu, la devise de notre Gazette des Œnophiles a toujours été : « En France partout où il y a boire, il y a voir ». Sur ce point de vue nous nous sommes rendu compte que la France est très bien représenté. Je savais, qu’il faut avoir le feu sacré, car très souvent la plume ne nourrit pas son homme.
De toute façon notre histoire bachique, et nos faits de la belle science œnophile, mis en ligne sur la toile de la planète terre seront toujours là pour révéler la vérité et les belles valeurs de la civilisation fine et délicate du vin. Dieu merci, même si ça ne paie pas gros il y en qui savent rendre à Denogens ce qui appartient à Denogens. Ce n’est pas grand chose la reconnaissance, ce n’est pas grand chose un merci, c’est en tout cas beaucoup de charité de cœur et ça fait plaisir. Par contre la France mon beau et vieux pays qui regorge de gens talentueux, la fait cette reconnaissance et ce merci. Argent ou pas, je rappelle à certains snobs, la citation véritable d’un grand et célèbre voisin Périgourdin Michel Eyquem de Montaigne le fameux auteur des « Éssais ». « Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul ».
Écrire pour moi, n’est pas uniquement une question de style et de prétention. Même si une Académie des belles lettres françaises m’a déjà qualifié d’auteur d’un style fleuri. C’est aussi un acte de communication. Le vin source inépuisable, étant lui-même le plus grand des communicateurs. Je n’ai jamais été effleuré par l’ambition, de briller dans le domaine des « belles lettres » je suis tout de même ravi d’être membre élu correspondant de l’ALAP (Académie des lettres et des Arts du Périgord).
Chers Amis du vin, au départ de mon extraordinaire carrière, je ne savais pas que je découvrirais dans mes différents stages œnologiques et gastronomiques, que l’art de savoir manger et l’art de savoir-boire doivent toujours être en parfaite harmonie. Ce que j’ai appris, c’est que boire est une science, et un art dont nous ne soupçonnons pas les nuances. Et ces nuances sont familières aux Français, étalé sur des siècles de dégustation miraculeusement affiné, ayant éduqué leur palais. J’ai eu l’occasion de vous en donner de beaux exemples qui semble vous avoir plu, si j’en crois les échos de nos sondages de mes nombreuses chroniques œnophiles.