ses châteaux, ses églises, ses mille paysages
de vignobles constituent un pays rassurant. »
Jean Claude Denogens
un œnophile qui sommeille. Il ne tient qu’à vous de le réveiller. »
Pierre Andrieu
1535, en arrivant par le fleuve Saint-Laurent, les premiers explorateurs et colons français découvrent la présence de vignes sauvages, « la vitis riparia ». Cet endroit est connu aujourd’hui sous le nom d’île d’Orléans appelé « Isle de Bacchus » par Jacques Cartier. « En avant, Arche ! » se sont écrier ces courageux Québécois, et pionnier de la vigne. De nombreuses tentatives furent entreprises, avec la tenue d’Expo 67, puis l’arrivée de nombreux immigrants européens, le Québec accueil de plus en plus. L’Exposition universelle de Montréal en 1967 a permis aux Québec d’élargir leurs horizons en matière de gastronomie et de vin. Peu à peu, le bon bon vin prend place à table et progresse d ‘année en année. D’où notre belle citation choisi dans nos écrits « Le vin est a la table, ce que la fleur est au jardin. » Parmi ces artistes figuraient le talentueux Gilles Vigneault, qui est notamment l’idéateur du nom «L’Orpailleur». Sur le site Web de l’entreprise, on trouve cette citation du célèbre poète québécois : « L’Orpailleur, c’est celui qui lave les alluvions aurifères pour en extraire, par temps, science, et patience, les paillettes d’or qui s’y trouvent. » (Ici c’est le raisin)
Municipalité de Dunham Cantons-de-l’Est.
En créant L’Orpailleur en 1982, Charles-Henri de Coussergues a constitué l’un des premiers vignobles du Québec. En compagnie de ses fidèles associés, l’entrepreneur peut maintenant se féliciter de produire plus de 300 000 bouteilles par an. Sage ou fou, selon les extrêmes rigueurs de l’hiver québécois ? Sur une période de plus de 35 ans, Charles-Henri de Coussergues a mis sur le marché une
dizaine de produits, à savoir des vins blancs, un vin rosé, un vin rouge et un vin de glace, dont ni la popularité ni la réputation ne se démentent. Le vin de glace L’Orpailleur et la Cuvée Natashquan, notamment, ont reçu des médailles d’or au
concours Sélections mondiales. Nous, nous sommes souvent croisé, oui ! L’Orpailleur est un laboratoire et Charles-Henri de Coussergues fait honneur à la viticulture du Québec.
IIs sont fous c’est pionniers vignerons de Nouvelle-France !
Non ! Ils sont simplement têtues, persévérants et gagnants. Tel que le décrit Charles-Henri de Coussergues : « À nos débuts, on a observé que les vignes mouraient dès que le mercure atteignait -25 °C. À force d’essais, on a fini par comprendre qu’il nous fallait planter le pied de vignes dans 50 cm de terre, là où la température n’est jamais inférieure à – 7 °C. C’est ainsi qu’on a pu commencer à faire pousser nos vignes malgré le froid, et qu’on a pu démarrer L’Orpailleur. » BRAVO.
Dans l’abécédaire de notre Gazette des Œnophiles, porte parole de « l’Ordre du Mérite Œnophile », dans les débuts de notre long parcours du Combattant, nous avions des cours et des conférences proposés par notre « Collège des Maîtres-Œnophiles » pour y expliquer « l’ivresse ». Le vin enivre, l’homme le sait depuis toujours. Pendant des millénaires, le vertige de l’ivresse a été sacré : par lui, l’homme rejoignait les dieux. La Bible et le christianisme, au contraire, ont condamné l’ébriété : source de joie, le vin « mord comme un serpent », dès que l’on en abuse, poussant à la débauche et au crime. A la Renaissance les poètes chantent l’ivresse créatrice. Roi et prince étant souvent de grands buveurs, l’Église doit composer : elle continue de condamner l’abus de vin, mais admet le goût pour ceux de qualité. Au XVIIIe siècle, le péché d’ivresse est devenu plus véniel que mortel. Aujourd’hui, les données ont changé, non le débat. L’alcoolisme continue de tuer sur les routes et ailleurs mais, pour ses partisans, le vin de France, reste une source de joie et une marque de civilisation. Quand la qualité prime sur la quantité, le véritable danger n’est pas dans les vignes.
Pas question pour moi d’avoir le vin comme art de vivre, mais comme savoir-vivre oui. Le vin est depuis toujours une composante de la civilisation méditerranéenne. Élément de l’alimentation, fait culturel, religieux ou mythologique La consommation de vin est courante en France depuis l’Antiquité. Considéré comme
l’ « âge d’or du vin », le XIXe siècle est marqué par l’élaboration de nouvelles techniques de vinification, l’amélioration de la qualité, de la conservation et de la distribution, qui conduisent à une progression constante et importante de la
production et de la consommation. Le vin de France, devient alors plus que jamais un enjeu économique, mais aussi une question culturelle, sociale et morale.
Je suis bien heureux de constater selon la publication du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation « alim’agri 1571 février 2021 ». Je cite « Les boissons vins & alcools sont les produits les plus exportés par la France ». C’est en vain que ma modeste contribution étaler sur plusieurs décennis, à apporter quelques fruits et cela continue. Soutien à la culture vini-gastronomique était notre but. Notre état d’esprit devait d’ailleurs guider le délicat travail de soutien en devenir. La culture du savoir manger et du savoir boire, n’est pas une industrie comme les autres. C’est pour nous, le cœur vibrant de notre société; nous devions affronter une multitude de nouveaux regards sur d’où l’on vient, ce que nous sommes et peut-être plus encore
sur ce que nous voulons devenir. J’ai des tas de souvenirs heureux, associés à cette nature où j’ai passé mon enfance qui ont forgé mon caractère. Et puis, j’ai surtout la chance d’être né, sur un sol de France qui est irrigué par des rivières et des fleuves
de vin. C’est cela mon coin de pays, un vieux pays de cocagne. Pourquoi la France a-t-elle ses subtils élixirs? Pourquoi la France entre les Pyrénées, les Alpes l’Aquitaine et le Rhin, sur cet étroit territoire nous livre-t-elle cette sublime alchimie ? Réponse : les autres pays ont des terres. La France a des terroirs. Or le
terroir est l’élément métaphysique de la terre. Oui c’est à mon bon vieux pays la France que nous devons la révélation du vin unique au monde. D’ailleurs cette citation de Fernand Sieburg rend un bel hommage a nos vins. « Les vins français sont d’une telle variété et d’une telle splendeur, que c’est presque une activité spirituelle que de les goûter. »
Pour mon aventure France-Québec, J’avais l’aide de 2 véritables amoureux du vin de France bien entendu. Le réputé Docteur Samuel Letendre, président des Médecins Canadiens amis des vins de France, devenu Grand Maître de « l’Ordre du Mérite Œnophile » et l’Abbé Bertrand Pomerleau, œnophile émérite, président
des gueux du crouton, devenu notre Grand Prieur et Officier de Bouche. Moi-même avec le bel héritage de mes différents stages de la science œnophile. Tous trois nous
partîmes, prêcher et accomplir notre long et beau pèlerinage dans la Province du Québec, et la riche découverte des vignobles de France. Notre mission-passion a été de répandre la sagesse des importantes phases du savoir-boire soit de « Mirer » « Humer » « Goûter » et « Extase ». Ce qui nous a conduit à initier en plusieurs
séances théoriques et pratiques la connaissance des vins. Des centaines d’amoureux du vin devenu ŒNOPHILE, avec au moins un voyage dans le vignoble Français à
la fin de la session du cours. Nous en avons accompli dix (10), bouclant ainsi un tour de France viti-vinicole complet et avec succès.
Notre habile Beauceron l’Abbé Bertrand Pomerleau, avec son carisme élégant et sage, avait négocié l’indispensable tache pour ne pas dire l’œuvre principal, d’avoir l’accueil dans les 300 centres culturels et paroisses du Québec. Ceci, en grande partie parrainé par le célèbre et réputé père Marcel de la Sablonnière. Nous avions bien entendu obtenu un permis du ministère de l’éducation du Québec, pour diffuser nos cours conférences sous l’appellation « École itinérante d’initiation au vin » fort heureusement, pour nos tournés nous pouvions compter sur les prestigieux produits de nos généreux commanditaires.