Êtes-vous œnophobe ?... Non
(crainte du vin)
Êtes-vous œnophile ?... Oui
(amour du vin)
Nous sommes très heureux que
vous ayez participé de près ou de loin à notre belle passion culturelle des
vins de France durant ces 43 années,
que nous avons diffusé en Nouvelle-France. Nous vous disons quatre fois merci pour nous avoir lu et
visité durant ces quatre décennies passées et cela continue. Nous sommes un
site web francophone. C’est donc avec fierté qu’aujourd’hui, nous présentons au
monde du vin sur la prestigieuse toile planétaire notre «Symbole de l’ŒNOPHILIE». (exemple : il y a le coq symbole des gaulois).
Et bien il y
a maintenant le symbole du vin,
notre symbole de ce nectar universelle. Le symbole est alors synonyme
d’attribut, d’emblème, d’insigne, de représentation. C’est en effet, ce qui
fait l’universalité du symbole en tout cas le nôtre. La
France, si on prononce les mots «vin français» durant ma carrière j’ai entendu les opinions
suivantes: le meilleur, le pire, le plus cher, quoi qu’on en pense. Personne
ne peut nier que la France est au cœur des meilleurs vins du monde.
Lors de mes
35 voyages aux sources, ce qui m’a
fasciné, chaque fois, c’est l’éventail des saveurs que l’on y trouve. Ne
l’oublions surtout pas, la plupart des vins du monde trouvent leur origine en
France. La popularité mondiale du cabernet-sauvignon
vient des saveurs de cèdre et de cassis du Bordeaux rouge. Le Bourgogne a
suscité, à l’internationale, l’amour des cépages chardonnay et pinot noir.
Le Champagne a inspiré des milliers
d’imitations de vins pétillants. Mais, l’influence et la concurrence du Nouveau
Monde se fait sentir. Nous sommes heureux de rappeler que la réputation de la
France comme productrice de grands vins est fondée sur la qualité de ses
meilleurs produits et a ce titre, elle mérite largement de porter bien haut son
«blason des œnophiles du monde». Quarante trois ans après (43), nous sommes
fiers de présenter nos symboles au service des vins de France dans le monde de
la francophonie, avec notre belle langue française et ses expressions
drolatiques.
À Bordeaux (Gironde), le 22
janvier 1971 au 119, rue Frère domicile du poète écrivain-vigneron Bordelais,
le docteur Jean-Max EYLAUD,
secrétaire générale des «Médecins Amis
des Vins de France», prenait
naissance sous son égide, l’un des plus antiques ordre bachique et une
attrayante gazette pour œnophile. Tandis que les bons vins de France se
bonifiaient dans leurs bouteilles barriques et tonneaux, le Québec se
découvrait une vocation pour l’art de l’œnophilie.
L’«Ordre du Mérite Œnophile» fondé pour la défense et
l’illustration des vignobles de France par Jean
Claude DENOGENS, grand Chancelier, avec l’appui du docteur EYLAUD qui en
fit le Prince, le docteur Samuel
LETENDRE, grand Maître, président des Médecins Canadiens Amis des Vins de
France et l’abbé Bertrand POMERLEAU,
grand Prieur et Officier de Bouche; reçu un accueil massif que lui réserva les néophites
du vin au quatre coins du Québec. Cet Ordre, est toujours aujourd’hui le fruit
d’un serviteur bachique, journaliste, amis, toujours dispos et jamais triste,
buvant jus de grappe choisis. Voici notre blason de l’Ordre du Mérite Œnophiles,
qui est aussi un hommage aux vignerons:
«Le vigneron
est un artiste complet qui s’occupe de la vigne et du vin
à tous leurs
stades d’évolution pour assurer le bonheur des gourmets.
Le vigneron doit
avoir patience, persévérance, sens de l’observation,
Honnêteté et,
même, parfois abnégation, toujours résignation et bon sens.»
Extrait de «
Glossaire Vineux du Docteur Eylaud »
La double devise :
« Rubis ou
Topaze même Délice même Extase »
« Non Biberis
Diluta »
En janvier 1972, toujours a
Bordeaux fondation et publication de «La Gazette des Œnophiles De Vigne en Bouche». Cette première Gazette pour
Œnophile sur papier journal est destinée à la défense et l’illustration des
vins de France. Elle est le porte parole de « l’Ordre du Mérite Œnophile »
dans le monde vinicole francophone. Les premiers feuillets imprimés sur
papier journal l’ont été de janvier 1972 à janvier 1999. Puis le site web www.devigneenbouche.org
est la continuité électronique de notre œuvre bachique.
Logo de: De Vigne En Bouche |
L’appellation et le symbole
artistique donnés à notre gazette des œnophiles De vigne en bouche, reflète la
vigne, et le vin au fil de la liane du sarment, une Muse verre de vin en main,
assise sur une barrique berceau du vin. Inspiration des nombreuses guinguettes
du petit vin blanc de Nogent qui bordent la Seine où l’on peut boire le
gouleyant vin, chanter et danser en plein air. Dans le V de vigne, figure un verre de vin, verre de préférence toujours
avec tige et pied transparent uni blanc, dans lequel l’œnophile mire, hume et
goûte le petit vin populaire sentant bon la France vitivinicole. Puis la
bouteille, noble récipient de verre de formes variées, selon certaine
appellation renferme le vin blanc ou le vin rouge. Vient ensuite la serpette
des temps antiques, qui servait aux premiers vignerons à tailler la vigne. A
rogner les gourmands, puis les sarments et enfin, à vendanger. Ce sarment
travaillé et torsadé donne l’appellation, la symphonie et l’image artistique en
quatre mots De Vigne en Bouche.
Poème de
naissance de la Gazette des Œnophiles
Par
le Dr Jean-Max Eylaud.
Bordeaux
le 22 janvier 1972
De vigne en
bouche ! Une naissance !
le bourgeon qui
fait le raisin
ne fait-il
naître l’espérance
de boire, un
jour, verre de vin ?
Que ce journal
heureux paraisse,
en vous
apportant, chaque fois,
nouvelle et
meilleure promesse
de quelques
échos de ma voix.
Car, va venir
l’heure où l’Histoire
me comptera dans
le passé…
où ne sera plus
ma mémoire
que de raisin
souvent pressé !
Mais que le
souvenir persiste
d’un serviteur
bachique, amis,
toujours dispos
et jamais triste,
buvant jus de
grappes choisis.