Saturday, March 15, 2014

RENCONTRE DE JEAN CLAUDE DENOGENS AVEC L'AMIRAL PHILIPPE DE GAULLE À PARIS ...

Sur des lieux historiques, il n’est pas rare de retrouver des statues de personnages importants. Avez-vous déjà remarqué qu’elles sont souvent plus grandes que nature ? 
Cela permet non seulement de les apercevoir de loin mais aussi de souligner l’importance de ces figures du passé et du présent. Dans ma belle carrière de journaliste, j’ai eu cette chance de rencontrer des célébrités qui étaient plus grandes que nature.

L’amiral Philippe de Gaulle

Dans le monde militaire français j’ai eu l’honneur de rencontrer l’Amiral Philippe de Gaulle. C’était lors d’un Congrès à Paris, invité au titre de Président fondateur de « l’Association Nationale des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire » ( Section-Canada ). Ce personnage  « plus grand que nature » a bien voulu s’entretenir amicalement avec moi sur un sujet particulièrement sensible   « La Guerre d’Algérie ». que ce militaire de haut rang n’a pas faite. Je me souviens d’une conversation que nous avions eue à propos des décorations, il s’agissait de la « Croix de la Valeur Militaire » que j’avais obtenue, « Croix de la Valeur Militaire : Créée le 12 janvier 1956 pour remplacer la médaille de la Valeur Militaire ». Nous avions enchainé la discussion sur l’institution très souveraine des décorations civiles et militaires françaises.  

Philippe de Gaulle, s’engage le 20 juin 1940 dans les forces navales françaises libres (FNFL)  Élève de l’École navale (1940). Combattant pendant toute la seconde Guerre mondiale, il est affecté aux campagnes de la Manche et de l’Atlantique Nord en (1940-1944), enseigne de vaisseau (1943), il participe à la campagne de France (1944-1945) comme commandant un peloton du régiment blindé de fusiliers-marins de la 2e DB. 

Homme d’une  grande modestie, j’avais réussi à invoquer  un héroïque passage de sa vie de résistant « Le 25 août 1944, il participe à la libération  de Paris, et est envoyé depuis la gare Montparnasse  pour porter l’ordre de reddition aux Allemands retranchés au Palais Bourbon dans les locaux de l’Assemblée nationale. Il doit négocier seul au milieu d’eux, désarmé, au risque d’être abattu si les choses tournent mal ».

Amiral en 1980, il termine sa carrière militaire au poste d’inspecteur général de la Marine.
L’Amiral Philippe de Gaulle est aussi sénateur RPR puis UMP de Paris.

Il est au titre des décorations officielles Françaises, élevé à la dignité des deux ordres nationaux:
Grand-Croix de la Légion d’honneur (2005).
et
Grand-Croix de l’ordre national du Mérite.
Croix de guerre 1939-1945.
Médaille de l’Aéronautique.

L’heureux ancien combattant  de cette rencontre, Jean Claude Denogens est plus modestement décoré : de la Croix du Combattant au titre (AFN) Afrique du Nord.
De la Croix de la Valeur Militaire à l’ordre du régiment avec étoile de bronze.
De la Médaille Militaire.
Et au civil,  d’Officier dans l’ordre du Mérite agricole.


De gauche à droite, l’Amiral Philippe de Gaulle et le Parachutiste Jean Claude Denogenslors d’une rencontre fraternelle et un vin d’honneur à l’Hôtel de Ville de Paris.


Sunday, March 2, 2014

LA CONFRÉRIE DES ŒNOPHILES DU QUÉBEC: INTRONISATION PAR LE COMTE ANDRÉ DE MONTPEZAT À CAHORS

Le Grand Conseil de la Confrérie du vin de Cahors 
en tenue d’apparat.

Il faut avoir lu le livre « Le Vin de Cahors » de José Baudel, qui a reçu le prix de L’Office International de la Vigne et du Vin à Athènes, 1978, pour connaître l’histoire de la renaissance du vin de Cahors. Et comprendre la place éminente qu’occupe le Cahors dans l’histoire des Crus français. Le plus remarquable et le plus connu de ces faits est sans doute celui qui s’inscrit encore aujourd’hui dans la langue russe et qui fut désigner sous le nom de Caorskoïé à la fois le vin de messe de l’Église orthodoxe russe et l’un des grands vins de Crimée. Une bouteille de  « Caorskoïé » est exposée dans le caveau de la Cave Coopérative de Parnac.

C’est aussi une fierté pour ces vignerons et ce pionnier, Directeur de la Cave coopérative de Parnac José Baudel qui m’a dédicacé son livre, d’apprendre par « décret du 15 avril 1971, que le Vin de Cahors a été admis au classement dans la plus haute catégorie, celle des A.O.C. ( Appellation d’origine contrôlée ).

Le Quercy est terre de gastronomie. La truffe, le mouton des Causses et le vin de Cahors ont fait du Quercy un pays hautement privilégié. Il faut citer en honneur la truffe qui parfume merveilleusement le foie d’oie ou le canard, le foie gras, le confit d’oie, le cou d’oie farci. La truffe enrichi de nombreux plats par son arôme bien particulier, l’omelette aux truffes, les volailles truffées, le civet de lièvre, les Cabécous (fromages de chèvres). Avec de pareils atouts, la table quercinoise est de celles que les gourmets les plus exigeants apprécient.


Ces dignitaires du Grand Conseil de la « Confrérie du Vin de Cahors » nous les avons trouvé comme le vin de garde, toujours meilleurs, leur entrain toujours plus communicatif. Ils ont conquis tous les cœurs  de l’auditoire, par leurs gentillesse et leurs distinction. En parcourant « La Route du Vin de Cahors », nous avions été séduit sur ces routes vagabondes, par la beauté touristique et la douceur de vivre dans ce plus ancien vignoble de la Gaule. Au sain de cette charmante région vitivinicole du Sud-Ouest, dans ce terroir privilégié ou s’épanouit l’Auxerrois; nous avons retenu la belle description de son milieu naturel.

« Rien n’y est agressif, tout y est accueillant,
Rien n’y est quantité, tout y est qualité.
Rien n’est indifférent, tout y est attachant ».

De gauche à droite les nouveaux chevaliers : René Préfontaine, Marie Archambault, Joseph Plante, Jean Claude Denogens 
et Bertrand Pomerleau

Ainsi fidèle, a notre sixième commandement de l’œnophile : 
« Chez les Vignerons des pèlerinages tu feras ta vie durant », dans cette région vini-gastronomique bénie des dieux notre accueil d’impétrants le fut dans une atmosphère de détente au cours de ce chapitre coloré, dans le charme des accents du terroir. Plusieurs de nos membres furent intronisés « Chevalier du Vin de Cahors » et en devinrent les ambassadeurs au Québec dans cette Nouvelle-France au Canada.

Furent donc intronisés :
Archambault Marie, Présidente fondatrice de France-Canada, Grand Conseiller de la Confrérie des Œnophiles.
Denogens Jean Claude, Journaliste vitivinicole-gastronomique, Fondateur et Grand Chancelier de la Confrérie des Œnophiles du Québec.
Plante Joseph, Conseiller d’honneur de la Confrérie des Œnophiles.
Pomerleau Bertrand, Abbé, Grand Prieur et Grand Échanson de la Confrérie des Œnophiles.
Pré fontaine René, Conseiller du Cabinet du 1er Ministre du Canada.
Choquette Jacques, ancien Directeur Général de l’Association Canadienne des Régies provinciales des Alcools. Commissaire à la Commission municipale de Québec.
Desbois Rolande, Canadienne, Professeur de Cuisine à la Radio-Canadienne.
Duval-Dionne Huguette, Membre de la Confrérie des Œnophiles.
Duckett Claude-A, Ingénieur Conseil, Président Acier D.E.L. Inc, Membre de la Confrérie des Œnophiles.
Goullard Berthol, Responsable des Dégustations à l’Université de Montréal, Grand Écuyer de la Confrérie des Œnophiles.
Letendre Samuel, Président Fondateur des Médecins canadiens amis du Vin, Grand Maître de la Confrérie des Œnophiles.
Marois Jean-Guy, Membre de l’Amicale des Sommeliers du Québec, Officier de la Confrérie des Œnophiles.


LE COMTE ANDRÉ DE MONTPEZAT RECEVAIT LA CONFRÉRIE DES ŒNOPHILES DU QUÉBEC


C’est sous cet inoubliable accueil « du message littéraire et poétique du vin de Cahors » dans le Sud-Ouest de la France, que notre Ordre bachique Québécois, fût invité a prendre place au ban des vendanges du 21 Septembre 1975, proclamé du haut du balcon de l’Hôtel de Ville de Cahors. La messe fut célébrée en la cathédrale Saint-Etienne de Cahors puis, dans le Cloître ou notre Grand Prieur et Grand Echanson l’Abbé Bertrand Pomerleau concélébra très dignement l’Office.

Lors de mon compliment bachique, je me souviens avoir déclaré.
« Nous sommes les œnophiles venus du froid québécois,
Gent laborieuse et vaillante des vignerons quercinois,
Lorsqu’ on écoute votre Ode au vin de Cahors,
Vous honorez la plus traditionnelle Confrérie vineuse,
Du Sud-Ouest de la France. Car ce jour, vous nous prouvez,
Que vous défendez l’amitié avec le même bonheur
Que la qualité du breuvage précieux et rare du Quercy ».

Les confrérie bachiques, c’est l’à-côté folklorique, coloré, joyeux et quelque peu insolite du vin.
Ces confréries qui chantent la vigne et le vin, se réclament toutes d’antiques traditions parce que rattachées à un authentique folklore dont Rabelais reste le plus génial inspirateur.
Le profane n’en connaît guère que les apparats vestimentaires hauts en couleur et le cérémonial étrange des intronisations ponctuées par des festins généreusement arrosés. Chaque confrérie a son rituel, son hymne, sa lithurgie, ses insignes, colliers et diplômes, ses costumes, chapeaux,  cravates ou tabliers.

Chacune a ses dignitaires qui ont nom Grand Mestre, Grand Chambellan, Grand Chancelier, Grand Argentier, Grand Echanson, Grand Connétable, Grand Prieur, Grand Écuyer, Premier Jurat et j’en passe. C’est au cours d’un cérémonial périodique appelé chapitre que les récipiendaires parrainés par deux dignitaires de la confrérie sont solennellement intronisés. Pour être admis, il faut être de « bonne compagnie » et « d’honnête réputation » tout en étant à l’occasion gais lurons et en toutes circonstances courtisans des vins. Dans ce cas ci, la délégation de l’Ordre des Œnophiles du Québec se rendant à Cahors, a eu devant elle un personnage du vin « plus grand que nature ». Nous avons intronisé entre autre le Comte André de Monpezat. Ce fut le point d’orgue de notre séjour. Nous savions que la tradition bachique et chantante est solidement établie en France. Ces donc dans son Quercy viticole enchanteur que j’ai eu l’honneur d’adouber ce distingué et grand personnage du vin de France à Cahors.

Le Comte André de Monpezat, patriarche d’une illustre famille de la noblesse
du Sud-Ouest de la France depuis le XVIIe siècle, intronisé 
« Grand Protecteur des Ceps »
par le Grand Chancelier de la Confrérie des Œnophiles du Québec Jean Claude Denogens.

Illustre famille de la noblesse du Sud Ouest de la France depuis le XVII ème siècle, la famille Laborde de Monpezat règne sur plusieurs vignobles de Cahors au cœurs de la vallée du Lot. Nous avons adoubé le patriarche de la famille, le Comte André de Monpezat, père de 9 enfants dont le fils aîné est le Prince Henrik du Danemark, époux de l’actuelle reine Margrethe II.

Le vin de Cahors entra dans la chrétienté grâce à Jacques d’Euze, né dans cette ville en 1245 et dont il fut plus tard le bénéfique evêque avant de décéder sous la tiare du dernier des papes d’Avignon sous le nom de Jean XXII. Ce noble breuvage, François 1er, l’adopta à sa cour, et Henri IV, retrouvait un certain cousinage avec des rouges du royaume de Navarre. Souhaitons aujourd’hui que la tonique générosité, l’ample bouquet et la robe cramoisie de ce joli vin quercynois puisse toujours escorter souverainement les mets de la table royale du Danemark.

Cette région viticole est surtout marquée par la personnalité du vin de Quercy, le Cahors, un très ancien vignoble. A dominante atlantique, le climat du Quercy reçoit des influences méditerranéennes notamment par le vent, d’autant qui souffle au printemps et en automne.
Traditionnellement, les raisins sont égrappés, ce qui s’explique par la richesse des grains en tanin, à laquelle il ne convient pas d’ajouter l’astringence de la rafle. Étymologie : le nom de l’appellation vient de la ville qui a diffusé ces vins , Cahors anciennement Divina Cadurcorum, ville divine des Cadurques. Le vignoble de Cahors s’étend en effet au sud du Quercy, du petit village d’Arcambal en amont jusqu’à la limite du Lot-et-Garonne sur une longueur de 100 kilomètres environ de part et d’autre du Lot. Les vignes sont cultivées en plaine, à l’intérieur des nombreux méandres du Lot, mais aussi en terrasses sur les demi-coteaux et sur les rebords du grand plateau calcaire du Causse. Le vin de Cahors a des lettres de noblesse fort anciennes, le poète Clément Marot, originaire de Cahors le qualifiait de « liqueur de feu ». En Russie, les popes au XVIéme siècle l’utilisaient comme vin de messe. Dès 1971 le vin de Cahors est devenu appellation d’origine contrôlée. Son encépagement original est constituée de 70 % de Cot  ( appelé encore Malbec ou Auxerrois ) voire dans certains cas jusqu’à 100 %, entre  10 et 20 % de Merlot, et 10 % du cépage très tannique le Tanat, joints aux origines du sol et du sous-sol, donnent des vins très typés, savoureux aux senteurs de truffes, tabac, chêne et violette. Le Cahors peut se boire jeune, mais il est un vin de garde. Sa superficie plantée est de 4050 hectares, le vin produit est principalement du rouge, et sa production est de 155 370 hectolitres.