La « Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs »
Association
Mondiale de la Gastronomie.
« Il faut soigner le corps pour que
l’âme s’y plaise »
( Saint François de Sales )
C’est
une belle et prestigieuse chaîne d’amitié de la Gastronomie sans fin, qui font la joie de vivre. D’aucuns
se laissent tenter par les seuls bailliages les plus savoureux sur notre
planète, le gastronome court ou plutôt vole, des pyramides d’Egypte à la baie
de Rio ou de Capri au temple d’Angkor, en jetant un coup d’œil au passage à
Paris et aux gratte-ciel New-Yorkais. C’est cela la Chaîne des Rôtisseurs dans
le monde. Brillat-Savarin, dont nous
vénérons la mémoire a écrit :
« Convier quelqu’un à sa table,
c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit
».
La
gastronomie est un des aspects les plus élevés de notre civilisation. Être
gastronome c’est savoir apprécier la
bonne nourriture et les bons vins comme l’on sait apprécier la belle musique et
les beaux tableaux. Or, la gastronomie est un art difficile en ce sens qu’il ne
consiste pas seulement à reconnaître les mérites des recettes les plus
compliquées et les plus rares, mais bien à distinguer les qualités de mets
considérés parfois comme simples, mais susceptibles d’atteindre aux plus hauts
sommets quand ils sont parfaitement .accommodés.
« Si les mets représentent le corps du bien-vivre,
le vin en
est l’esprit ».
( Clifton Fadiman )
C’est
en 1248, sous le règne de Louis IXe ( futur Saint-Louis roi de France ) que fut fondée la Corporation des
Rôtisseurs, réservée à l’origine aux Rôtisseurs d’Oies dite : « Les Ayeurs ou Oyeurs ». Le prévôt de
Paris Étienne Boileau, fut désigné
pour mettre un peu d’ordre dans l’organisation des métiers. Chaque Confrérie se
plaçait sous la protection d’un saint Patron, Laurent pour les ayeurs ou
oyeurs, c’est-à-dire les rôtisseurs.
Les ayeurs ou oyeurs, primitivement, ne rôtissaient que des oyes, nous écrivons
aujourd’hui oies. Cet animal fort prisés de tout temps.
« Charlemagne dans ses
capilaires, recommande d’en tenir les maisons de campagnes abondamment fournis.
Le nom de rôtisseur se substitua définitivement à celui d’oyeurs vers le milieu
du XVe siècle, et Rabelais, ne parle
déjà plus que de rôtisseurs. Madame Necker écrivait : « Sous Louis XIV, des
Iroquois étant venus à Paris ne furent émerveillés que des boutiques de
rôtisseurs. »
En
1789 comme toutes les Corporations,
elle fut dissoute. A Pâques 1950 un
groupe de gastronomes, fit le serment de restaurer cette corporation sous la
présidence de CURNONSKI.
Pendant
plus de quatre siècles, la Confrérie des Rôtisseurs cultive et développe les
arts culinaires, respectant tous les critères de professionnalisme et de
qualité exigés par la « Table royale »,
jusqu’à la dissolution du système de guilde pendant la Révolution française, en
1793. Les Rôtisseurs sont en veilleuses jusqu’en 1950, date à laquelle le Dr. Auguste Bécart, les journalistes de
renom Jean Valby et Curnonski (élu « Prince des Gastronomes
» ), et les chefs Louis Giraudon et Marcel Dorin relancent l’association et
fondent la « Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs ».
Un
art, une histoire. C’est en cuisant sur le feu son morceau de venaison que
l’homme primitif s’est différencié de l’animal. Il avait fait le premier pas vers
la civilisation. Puis, petit à petit, cette cuisson primitive s’est
développée : rôtir une viande devenait un art.
Intronisation
de Jean Claude DENOGENS au grade de
Chevalier
par
le Grand Chancelier-Président Fondateur Jean
VALBY
« Je fais le serment de toujours honorer l’art de la cuisine
et la culture de la table ».
« Ma plume et moi, nous nous
réjouissons d’avoir été nommés dans la célèbre « Confrérie de la Chaîne des
Rôtisseurs », elle a été pour moi dans le beau métier de journalisme, une
source intarissable de précieux conseils sur les arts de la bouche et de la table
».
« La Broche est par sa droiture et par
sa netteté, le symbole et l’emblème de la cuisine française, droite et simple,
de cette cuisine franche et loyale où les choses ont le goût de ce qu’elles
sont, et où les sauces et les condiments ne « masquent » point la saveur des
mets, mais la prolongent et l’« accentuent
», écrivait en 1952 Curnonsky,
Prince élu des Gastronomes, Grand Maître d’Honneur de la Chaîne des Rôtisseurs.
La Broche est l’emblème de tous les titres des membres et professionnels très
hiérarchisés qui vont de Rôtisseur, de Grillardin à Maître d’Honneur : au
total quatorze titres différents, qui ne sont pas seulement honorifiques mais
parfaitement adaptés aux différentes qualités ou qualifications
professionnelles. Quant aux Membres amateurs, l’Écuyer Tranchant sera le simple
gastronome ne possédant pas de broche, mais sachant découper.
Ce
qui distingue la Chaîne des autres organisations de gastronomie est sa grande
diversité et sa présence géographique dans le monde entier. Elle nous rappelle
que chaque bailliage est un maillon essentiel d’une communauté mondiale
dynamique.
Forte
de plus de 25,000 membres, la Chaîne
des Rôtisseurs est une Association internationale de la Gastronomie, aujourd’hui implantée dans
plus de 80 pays membres afin de
célébrer leur passion pour la cuisine et les vins fins et promouvoir de jeunes
chefs et sommeliers du monde entier. Son siège international est situé à Paris
( France ).
« Le bonheur est souvent la seule chose
qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en donnant qu’on l’acquiert ».
Cette jolie phrase de Voltaire est
plus que jamais d’actualité pour la Chaîne des Rôtisseurs.
Une
chaîne d’amitié gastronomique à travers le monde entier.
Concluons avec Casimir Delavigne
« Tout s’arrange en dînant dans le siècle
où nous sommes
Et c’est par des dîners qu’on gouverne les hommes ».
SIÈGE
MONDIAL DE LA CHAÎNE DES RÔTISSEURS
7
rue d’Aumale, 7009 Paris France
Tel :
+ 33 1 42 81 30 12
Emmanuelle
Dufour, Attaché de Direction Générale
Courriel :
edufour@chaine-des-rotisseurs.net
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