Tuesday, May 20, 2014

LA CONFRÉRIE DE LA CHAÎNE DES RÔTISSEURS

La « Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs »
Association Mondiale de la Gastronomie.

« Il faut soigner le corps pour que l’âme s’y plaise »
                                     ( Saint François de Sales )

C’est une belle et prestigieuse chaîne d’amitié de la Gastronomie  sans fin, qui font la joie de vivre. D’aucuns se laissent tenter par les seuls bailliages les plus savoureux sur notre planète, le gastronome court ou plutôt vole, des pyramides d’Egypte à la baie de Rio ou de Capri au temple d’Angkor, en jetant un coup d’œil au passage à Paris et aux gratte-ciel New-Yorkais. C’est cela la Chaîne des Rôtisseurs dans le monde. Brillat-Savarin, dont nous vénérons la mémoire a écrit :

« Convier quelqu’un à sa table, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit ».

La gastronomie est un des aspects les plus élevés de notre civilisation. Être gastronome c’est savoir apprécier la bonne nourriture et les bons vins comme l’on sait apprécier la belle musique et les beaux tableaux. Or, la gastronomie est un art difficile en ce sens qu’il ne consiste pas seulement à reconnaître les mérites des recettes les plus compliquées et les plus rares, mais bien à distinguer les qualités de mets considérés parfois comme simples, mais susceptibles d’atteindre aux plus hauts sommets quand ils sont parfaitement .accommodés.

« Si les mets représentent le corps du bien-vivre, 
le vin en est l’esprit ».
( Clifton Fadiman )
                                             
C’est en 1248, sous le règne de Louis IXe ( futur Saint-Louis roi de France ) que fut fondée la Corporation des Rôtisseurs, réservée à l’origine aux Rôtisseurs d’Oies dite : « Les Ayeurs ou Oyeurs ». Le prévôt de Paris Étienne Boileau, fut désigné pour mettre un peu d’ordre dans l’organisation des métiers. Chaque Confrérie se plaçait sous la protection d’un saint Patron, Laurent pour les ayeurs ou oyeurs, c’est-à-dire les rôtisseurs. Les ayeurs ou oyeurs, primitivement, ne rôtissaient que des oyes, nous écrivons aujourd’hui oies. Cet animal fort prisés de tout temps. 
« Charlemagne dans ses capilaires, recommande d’en tenir les maisons de campagnes abondamment fournis. Le nom de rôtisseur se substitua définitivement à celui d’oyeurs vers le milieu du XVe siècle, et Rabelais, ne parle déjà plus que de rôtisseurs. Madame Necker écrivait : « Sous Louis XIV, des Iroquois étant venus à Paris ne furent émerveillés que des boutiques de rôtisseurs. »
En 1789 comme toutes les Corporations, elle fut dissoute. A Pâques 1950 un groupe de gastronomes, fit le serment de restaurer cette corporation sous la présidence de CURNONSKI.


Pendant plus de quatre siècles, la Confrérie des Rôtisseurs cultive et développe les arts culinaires, respectant tous les critères de professionnalisme et de qualité exigés par la « Table royale », jusqu’à la dissolution du système de guilde pendant la Révolution française, en 1793. Les Rôtisseurs sont en veilleuses jusqu’en 1950, date à laquelle le Dr. Auguste Bécart, les journalistes de renom Jean Valby et Curnonski (élu « Prince des Gastronomes » ), et les chefs Louis Giraudon et Marcel Dorin relancent l’association et fondent la « Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs ».

Un art, une histoire. C’est en cuisant sur le feu son morceau de venaison que l’homme primitif s’est différencié de l’animal. Il avait fait le premier pas vers la civilisation. Puis, petit à petit, cette cuisson primitive s’est développée : rôtir une viande devenait un art.

Intronisation de Jean Claude DENOGENS au grade de Chevalier
par le Grand Chancelier-Président Fondateur Jean VALBY
« Je fais le serment de toujours honorer l’art de la cuisine et la culture de la table ».

« Ma plume et moi, nous nous réjouissons d’avoir été nommés dans la célèbre « Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs », elle a été pour moi dans le beau métier de journalisme, une source intarissable de précieux conseils sur les arts de la bouche et de la table ».

« La Broche est par sa droiture et par sa netteté, le symbole et l’emblème de la cuisine française, droite et simple, de cette cuisine franche et loyale où les choses ont le goût de ce qu’elles sont, et où les sauces et les condiments ne « masquent » point la saveur des mets, mais la prolongent et l’« accentuent », écrivait en 1952 Curnonsky, Prince élu des Gastronomes, Grand Maître d’Honneur de la Chaîne des Rôtisseurs. La Broche est l’emblème de tous les titres des membres et professionnels très hiérarchisés qui vont de Rôtisseur, de Grillardin à Maître d’Honneur : au total quatorze titres différents, qui ne sont pas seulement honorifiques mais parfaitement adaptés aux différentes qualités ou qualifications professionnelles. Quant aux Membres amateurs, l’Écuyer Tranchant sera le simple gastronome ne possédant pas de broche, mais sachant découper.

Ce qui distingue la Chaîne des autres organisations de gastronomie est sa grande diversité et sa présence géographique dans le monde entier. Elle nous rappelle que chaque bailliage est un maillon essentiel d’une communauté mondiale dynamique.

Forte de plus de 25,000 membres, la Chaîne des Rôtisseurs est une Association internationale  de la Gastronomie, aujourd’hui implantée dans plus de 80 pays membres afin de célébrer leur passion pour la cuisine et les vins fins et promouvoir de jeunes chefs et sommeliers du monde entier. Son siège international est situé à Paris ( France ).

« Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en donnant qu’on l’acquiert ». 

Cette jolie phrase de Voltaire est plus que jamais d’actualité pour la Chaîne des Rôtisseurs.
Une chaîne d’amitié gastronomique à travers le monde entier. 
Concluons avec Casimir Delavigne

« Tout s’arrange en dînant dans le siècle où nous sommes
Et c’est par des dîners qu’on gouverne les hommes ».

SIÈGE MONDIAL DE LA CHAÎNE DES RÔTISSEURS
7 rue d’Aumale, 7009 Paris France
Tel : + 33 1 42 81 30 12
Emmanuelle Dufour, Attaché de Direction Générale

Courriel : edufour@chaine-des-rotisseurs.net


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