«Le vin est le meilleur ami de l’homme,
le compagnon de sa
vie,
le consolateur de ses chagrins,
l’ornement de sa prospérité;
c’est le lait des vieillards,
le baume des adultes
et le
véhicule des gourmands.»
(Grimod de la Reynière)
«Le vin, à l’étranger,
dans le monde entier, c’est la
France»
(Didier Guillaume
sénateur PS Drôme)
Enfin,
voilà un heureux coup de pouce et une vérité nationale qui aide l’ŒNOPHILIE hors de France, le Sénat français institution
suprême, reconnaît en commission que le vin fait «partie du patrimoine» de la
France.
La commission des Affaires économiques
du Sénat a adopté à l’unanimité, mercredi, un amendement reconnaissant que «le
vin, produit de la vigne, et les terroirs viticoles font partie du patrimoine
culturel, gastronomique et paysager de la France».
Amendement de Roland Courteau (PS).
«Le vin exprime un patrimoine vivant,
il fait partie du patrimoine culturel, littéraire mais également gastronomique,
paysager, architectural, matériel, économique et social, aussi bien sûr
avec des centaines de milliers d’emplois», s’est enflammé sous les applaudissements le sénateur de l’Aude. Cet
amendement fait suite à une proposition de loi déjà déposée en 2012. Deux sénateurs
UMP, Gérard César (Gironde) et Raymond Coudert (Hérault), avaient
déposés un amendement similaire. Merci Monsieur le sénateur, «Si ce n’est pas vraiment une surprise, au
moins maintenant c’est écrit en loi
noir sur blanc».
Le
Sénat (France) institution suprême.
Mais,
en 45 ans, au titre de Fondateur et Grand Chancelier de l’ «Ordre du Mérite
Œnophile » et de rédacteur-en-chef de la Gazette des Œnophiles De Vigne en
Bouche que j’anime en Amérique française, j’ai pu et je continue à découvrir
ses grandes vertus et son bel esprit de communication. Si la France a toujours
une longueur d’avance sur d’autres pays viticoles, c’est principalement grâce à
sa recherche de terroirs effectuée durant des siècles au moyen d’essais
réitérés pour découvrir le ou les cépages qui expriment le mieux le caractère
d’un site spécifique. Quand on est issu de la vigne de France, il est pour moi
impensable, qu’on ne sache pas boire le vin avec modération.
Le bon vin de
France est un plaisir que l’on déguste avec sagesse et recueillement. La France
est le vignoble du monde. Sa position géographique et l’histoire l’ont modelée
en une mosaïque de petits pays qui ont aujourd’hui encore tous, leurs variétés
de vins fins. En l’explorant régulièrement, de l’Alsace à l’Ile de Beauté, j’ai
vite pris goût et compris que cette glorieuse France vitivinicole avait
façonnée avec le temps l’«amour du vin» c’est-à-dire la «science œnophile».
Aujourd’hui, on préfère boire moins mais mieux. Selon l’historien Marcel Lachiver, «Il n’y a pas de grands vins sans
consommateurs éclairés». Nous
avons bien raison de dire qu’en exportant ses vins, c’est un peu de sa gaîté
que la France envoie de par le monde avec bien entendu ses compliments
œnophiles.
Le
vin fait «partie du patrimoine» de la France
GASTRONOMIQUEMENT VÔTRE
«La gastronomie Française inscrite au patrimoine
culturel immatériel de l’Humanité (UNESCO)»
«La cuisine française est la meilleure du monde,
et cette
gloire éclatera par-dessus toutes les autres
le jour où l’humanité plus sage
placera la broche au-dessus de l’épée.»
(Anatole France)
Le
19 novembre 2010, le «Repas
gastronomique des Français» était officiellement inscrit sur la liste du
patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Cette proclamation, date historique dans l’histoire de la cuisine française,
couronne en ce qui me concerne un travail de longue haleine.
Le
repas gastronomique des Français appartint désormais au patrimoine de
l’Humanité. C’est une autre grande fierté pour nous, l’équipe de «Science de
Bouche» De Vigne en Bouche la Gazette
des Œnophiles. «Mange pendant que c’est
chaud» disait ma grand-mère, «mange
et tais-toi» disait ma mère toutes deux fières Périgourdines et fin cordon
bleu. Il y a du protocole dans l’art de la table française.
La
gastronomie Française inscrite au patrimoine
Immatériel
de l’Humanité.
Oui,
les Français ne mangent pas comme les autres. En France le repas est copieux
sans être lourd. «La Cuisine, c’est
quand la cuisine a le goût de ce qu’elle
est». Nos repas ont une âme autant qu’une histoire. C’est ce qu’a reconnu
mardi l’Unesco en classant le «repas
gastronomique des Français». La gastronomie française au patrimoine
mondial, est un atout économique. Nous l’avions un peu résumé à notre façon par
notre savoureuse citation qui ne nous quitte pas : «Le vin est à la table, ce que la fleur est
au jardin».
Vin et plats vont de paire. «C’est une excellente nouvelle», se réjouit Allan Sichel, président de la Fédération des négociants de vins de
Gironde. Les cuisines régionales. Il y en a de très nombreuses. Chacune diffère
de toutes les autres. Le Français est un mangeur de pain, car il aime les
sauces. Il aime une viande grillé ou un poisson, des légumes, une salade, du
fromage car chaque région à son fromage, un verre de vin, un fruit, une tasse
de café. Le Français aborde sa journée de travail, lucide, l’estomac non
chargé. Je me souviens, je viens de cette France, élevé dans la Dordogne cette
terre savoureuse.
Le déjeuner du midi est copieux mais fin. Il est
incontestable que les plaisirs de la table ont toujours été fort appréciés en
Périgord. Comme dans toute la Guyenne, on est friand en Périgord de tourains,
par exemple de tourain blanchi (à l’ail), le tourain bourru (au confit d’oie). On prépare également des soupes aux abattis d’oie ou de dinde. Les
hors-d’œuvre de foies d’oie et de canard sont les plus riches. On mange aussi
des pâtés de perdreaux, de grives, de bécasses, du jambon cru du pays et aussi
des pâtés de foie d’oie et de canard, ainsi que des ballottines de dinde. On
sert, comme partout, des écrevisses à la nage, des truites grillées, des
brochets à la broche, des anguilles au vin rouge. Dans ce Périgord, on prépare,
toutes sortes d’omelettes dont la plus suave est l’omelette aux truffes.
Un
repas de famille, le rituel des Français, fait qu’on aime
bien
boire et bien manger
Mais
les omelettes aux cèpes, ou aux morilles, ou aux girolles, ou encore à
l’oseille sont excellentes. Je me souviens de mes grands-mères qui préparaient
un plat, la fameuse «mique», un plat qui appartient typiquement au Périgord
noir, la mique est faite avec du pain rassis, des petits morceaux de lard et
des œufs.
J’ ai eu l’honneur de savourer un plat aujourd’hui ruineux, qu’on ne
fait plus guère, le lièvre à la royale (la farce exige 500g de foie d’oie et
deux ou trois grosses truffes!). On mange aussi, en Périgord, l’enchaud
truffé (rôti de porc), la dinde truffée, l’oie farcie, la tourtière d’abattis
de volaille, le poulet sauté au verjus, les pigeons aux petits pois frais, le
lapin farci braisé, le coq en pâte sauce périgourdine etc…
Peu de fromages,
sinon les fromages de chèvre et le fromage de la Trappe d’Échourgnac. En
desserts, les plus populaires il y a les tourtières de fruits, les œufs à la neige, les crêpes, le flan périgourdin
aux pruneaux et la cajasse. Nos vins,
bien entendu, le liquoreux monbazillac, certains montravels moelleux et sec, le
rosette. Les vins blancs et rouges de Bergerac et le vin rouge de Pécharmant .
Le
nom même de Périgord sonne comme un coup de clairon vainqueur, imaginez-vous
les autres appétissantes régions de cette gloire gastronomique. En France le
savoir-boire et le savoir-manger sont une culture. Depuis des décennies, le «savoir boire» s’est révélé plus efficace contre le vinisme et contre
l’alcoolisme, cela aussi la France l’a expérimenté. Nous, nous avons et
continuons à diffuser avec passion cette culture de la gastronomie Française.
Le
roi le plus populaire de France Henry IV,
(1553-1610) avait dit, «Bonne cuisine
et bons vins, c’est le paradis sur terre.»
No comments:
Post a Comment