Friday, May 2, 2014

ŒNOPHILEMENT VÔTRE: LE SAVOIR-BOIRE ET LE SAVOIR-MANGER FRANÇAIS OFFICIELLEMENT RECONNUS DANS LE MONDE

«Le vin est le meilleur ami de l’homme, 
le compagnon de sa vie,
le consolateur de ses chagrins, 
l’ornement de sa prospérité;
c’est le lait des vieillards, 
le baume des adultes 
et le véhicule des gourmands.»
 (Grimod de la Reynière)

«Le vin, à l’étranger, 
dans le monde entier, c’est la France»
        (Didier Guillaume sénateur PS  Drôme)

Enfin, voilà un heureux coup de pouce et une vérité nationale qui aide l’ŒNOPHILIE hors de France, le Sénat français institution suprême, reconnaît en commission que le vin fait «partie du patrimoine» de la France.

La commission des Affaires économiques du Sénat a adopté à l’unanimité, mercredi, un amendement reconnaissant que «le vin, produit de la vigne, et les terroirs viticoles font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France». Amendement de Roland Courteau (PS).

«Le vin exprime un patrimoine vivant, il fait partie du patrimoine culturel, littéraire mais également gastronomique, paysager, architectural, matériel, économique et social, aussi bien sûr avec des centaines de milliers d’emplois», s’est enflammé sous les applaudissements le sénateur de l’Aude. Cet amendement fait suite à une proposition de loi déjà déposée en 2012. Deux sénateurs UMP, Gérard César (Gironde) et Raymond Coudert (Hérault), avaient déposés un amendement similaire. Merci Monsieur le sénateur, «Si ce n’est pas vraiment une surprise, au moins maintenant c’est écrit en loi noir sur blanc».

Le Sénat (France) institution suprême.

Mais, en 45 ans, au titre de Fondateur et Grand Chancelier de l’ «Ordre du Mérite Œnophile » et de rédacteur-en-chef de la Gazette des Œnophiles De Vigne en Bouche que j’anime en Amérique française, j’ai pu et je continue à découvrir ses grandes vertus et son bel esprit de communication. Si la France a toujours une longueur d’avance sur d’autres pays viticoles, c’est principalement grâce à sa recherche de terroirs effectuée durant des siècles au moyen d’essais réitérés pour découvrir le ou les cépages qui expriment le mieux le caractère d’un site spécifique. Quand on est issu de la vigne de France, il est pour moi impensable, qu’on ne sache pas boire le vin avec modération. 

Le bon vin de France est un plaisir que l’on déguste avec sagesse et recueillement. La France est le vignoble du monde. Sa position géographique et l’histoire l’ont modelée en une mosaïque de petits pays qui ont aujourd’hui encore tous, leurs variétés de vins fins. En l’explorant régulièrement, de l’Alsace à l’Ile de Beauté, j’ai vite pris goût et compris que cette glorieuse France vitivinicole avait façonnée avec le temps l’«amour du vin» c’est-à-dire la «science œnophile». 

Aujourd’hui, on préfère boire moins mais mieux. Selon l’historien Marcel Lachiver, «Il n’y a pas de grands vins sans consommateurs éclairés». Nous avons bien raison de dire qu’en exportant ses vins, c’est un peu de sa gaîté que la France envoie de par le monde avec bien entendu ses compliments œnophiles.

Le vin fait «partie du patrimoine» de la France

GASTRONOMIQUEMENT VÔTRE
«La gastronomie Française inscrite au patrimoine
culturel immatériel de l’Humanité (UNESCO)»

«La cuisine française est la meilleure du monde, 
et cette gloire éclatera par-dessus toutes les autres 
le jour où l’humanité plus sage 
placera la broche au-dessus de l’épée.»
                                                  (Anatole France)

Le 19 novembre 2010, le «Repas gastronomique des Français» était officiellement inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette proclamation, date historique dans l’histoire de la cuisine française, couronne en ce qui me concerne un travail de longue haleine.
Le repas gastronomique des Français appartint désormais au patrimoine de l’Humanité. C’est une autre grande fierté pour nous, l’équipe de «Science de Bouche» De Vigne en Bouche  la Gazette des Œnophiles. «Mange pendant que c’est chaud» disait ma grand-mère, «mange et tais-toi» disait ma mère toutes deux fières Périgourdines et fin cordon bleu. Il y a du protocole dans l’art de la table française.

La gastronomie Française inscrite au patrimoine
Immatériel de l’Humanité.

Oui, les Français ne mangent pas comme les autres. En France le repas est copieux sans être lourd. «La Cuisine, c’est quand la cuisine a le goût de ce qu’elle est». Nos repas ont une âme autant qu’une histoire. C’est ce qu’a reconnu mardi l’Unesco en classant le «repas gastronomique des Français». La gastronomie française au patrimoine mondial, est un atout économique. Nous l’avions un peu résumé à notre façon par notre savoureuse citation  qui ne nous quitte pas : «Le vin est à la table, ce que la fleur est au jardin». 

Vin et plats vont de paire. «C’est une excellente nouvelle», se réjouit Allan Sichel, président de la Fédération des négociants de vins de Gironde. Les cuisines régionales. Il y en a de très nombreuses. Chacune diffère de toutes les autres. Le Français est un mangeur de pain, car il aime les sauces. Il aime une viande grillé ou un poisson, des légumes, une salade, du fromage car chaque région à son fromage, un verre de vin, un fruit, une tasse de café. Le Français aborde sa journée de travail, lucide, l’estomac non chargé. Je me souviens, je viens de cette France, élevé dans la Dordogne cette terre savoureuse. 

Le déjeuner du midi est copieux mais fin. Il est incontestable que les plaisirs de la table ont toujours été fort appréciés en Périgord. Comme dans toute la Guyenne, on est friand en Périgord de tourains, par exemple de tourain blanchi (à l’ail), le tourain bourru (au confit d’oie). On prépare également des soupes aux abattis d’oie ou de dinde. Les hors-d’œuvre de foies d’oie et de canard sont les plus riches. On mange aussi des pâtés de perdreaux, de grives, de bécasses, du jambon cru du pays et aussi des pâtés de foie d’oie et de canard, ainsi que des ballottines de dinde. On sert, comme partout, des écrevisses à la nage, des truites grillées, des brochets à la broche, des anguilles au vin rouge. Dans ce Périgord, on prépare, toutes sortes d’omelettes dont la plus suave est l’omelette aux truffes. 


Un repas de famille, le rituel des Français, fait qu’on aime
bien boire et bien manger

Mais les omelettes aux cèpes, ou aux morilles, ou aux girolles, ou encore à l’oseille sont excellentes. Je me souviens de mes grands-mères qui préparaient un plat, la fameuse «mique», un plat qui appartient typiquement au Périgord noir, la mique est faite avec du pain rassis, des petits morceaux de lard et des œufs. 
J’ ai eu l’honneur de savourer un plat aujourd’hui ruineux, qu’on ne fait plus guère, le lièvre à la royale (la farce exige 500g de foie d’oie et deux ou trois grosses truffes!). On mange aussi, en Périgord, l’enchaud truffé (rôti de porc), la dinde truffée, l’oie farcie, la tourtière d’abattis de volaille, le poulet sauté au verjus, les pigeons aux petits pois frais, le lapin farci braisé, le coq en pâte sauce périgourdine etc… 
Peu de fromages, sinon les fromages de chèvre et le fromage de la Trappe d’Échourgnac. En desserts, les plus populaires il y a les tourtières de fruits, les œufs  à la neige, les crêpes, le flan périgourdin aux pruneaux et la cajasse.  Nos vins, bien entendu, le liquoreux monbazillac, certains montravels moelleux et sec, le rosette. Les vins blancs et rouges de Bergerac et le vin rouge de Pécharmant .

Le nom même de Périgord sonne comme un coup de clairon vainqueur, imaginez-vous les autres appétissantes régions de cette gloire gastronomique. En France le savoir-boire et le savoir-manger sont une culture. Depuis des décennies, le «savoir boire» s’est révélé plus efficace contre le vinisme et contre l’alcoolisme, cela aussi la France l’a expérimenté. Nous, nous avons et continuons à diffuser avec passion cette culture de la gastronomie Française.  
Le roi le plus populaire de France Henry IV, (1553-1610) avait dit, «Bonne cuisine et bons vins, c’est le paradis sur terre.»

No comments:

Post a Comment