Friday, October 12, 2012

50 ans après Bordeaux fête le vin à Québec j’y étais…


1962-2012, 50 ans après j’y étais. Pour célébrer le 50e anniversaire de son jumelage avec la ville de Bordeaux. L’attachante capitale québécoise avait invité 70 producteurs bordelais à venir présenter leurs vins. Ce rassemblement festif Bordeaux fête le vin à Québec s’est déroulé du 6 au 9 septembre 2012 aux quais de l’Espace 400e. MM. Régis Labeaume, maire de Québec et Alain Juppé. Premier ministre de la République Française (1955-1997) et maire de Bordeaux, ont procédé au lancement de cet événement phare Bordeaux fête le vin à Québec, en compagnie de MM. Philippe Duval, président et chef de la direction de la SAQ, Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool . Les vignerons Bordelais ont débouché pour l’occasion près de 20  000 bouteilles. Les organisateurs de l’évènement insistent : Bordeaux fête le vin à Québec ne s’adressait pas uniquement aux experts. « Il faut redécouvrir les vins de Bordeaux, explique le jeune porte-parole  Philippe Lapeyrie. Ils ont été boudés par de nombreux consommateurs dans les dernières années. C’est l’occasion de goûter des petits bijoux à 13 $ jusqu’à des grands crus. ». Une quarantaine de restaurants de la capitale ont associé  un plat de leur menu avec un verre de bordeaux. Pour déguster, il fallait se procurer un passeport au coût de 30$, disponible dans les succursales de la Société des alcools du Québec de la région de la capitale. Ce billet était valide pour les quatre jours de la fête. Il permettait huit dégustations, un atelier de formation d’une heure, et donnait accès à deux billets d’autobus du Réseau de transport de la Capitale. « Comme quoi la modération a bien meilleur goût » . Il y avait un mariage réussi des vins de Bordeaux  et des saveurs gastronomiques du Québec. J’aime ces deux villes jumelles Bordeaux et Québec, ce sont des villes qui ont de la classe. Ratifié en 1962, le jumelage avec la ville de Bordeaux est l’un des plus actifs. Les deux villes sont des capitales régionales, qui affichent une bonne santé financière et une activité portuaire significative. Ces deux charmantes villes, figurent au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. C’est un peu cette rencontre Champlain-Montaigne, que j’ai eu le plaisir de redécouvrir le vendredi 7 septembre 2012 avec l’ami Philippe Françoise, notre Webmestre. Nous avons salué au pavillon de Saint-Émilion Johan ROSKAM jeune Châtelain, fils de mon amie Nicole ROSKAM du Château Cantenac. 

Johan Roskam

Dans l’espace 400e, Il y avait un air de fête des vendanges le temps sentait bon dans ce lieu de nature humanitaire. Cette relation privilégiée entre les maires Régis LABEAUME et Alain JUPPÉ devrait se poursuivre avec la signature de nouveaux programmes. Sur le beau côté culture du vin, je ne sais pas si les organisateurs de Québec fête le vin de Bordeaux, se douteront qu’en faisant l’inventaire heureux de cette fête et de ses nombreux amateurs du vin présents en ce mois de septembre 2012, qu’ils ont été précédé par des pionniers dont nous faisons partie. Nous y avons prêché verre en main le vin de France et en particulier le Bordeaux durant 30 ans, heureux d’y découvrir le charme des grands espaces Québécois. Oui, « La Gazette des Œnophiles De vigne en Bouche », et son équipe éditoriale y étaient présents et fiers, pour y recueillir le fruit d’une partie de notre amour du vin de France. J’ai profité de ce moment dans la Capitale du Québec, pour y observer une minute de silence, à la mémoire de mes deux compagnons de route le docteur Samuel LETENDRE et l’abbé Bertrand POMERLEAU. Pour moi, le survivant Périgourdin, c’est une belle suite historique de l’« Ordre du Mérite Œnophile ». L’œuvre poétisé et diffusé de l’écrivain-vigneron Bordelais feu, le docteur Jean-Max EYLAUD et les Médecins Amis des Vins de France restera dans les annales. Aujourd’hui, grâce au vin au Québec, on y danse et on y chante en chœur . On y prononce aussi le mot « ŒNOPHILE » avec joie et esprit, alors qu’en 1962 on y prononçait très timidement le mot « VINOPHILES ». Pour moi toutes ces années hors de mon Sud-Ouest natal, sont autant d’actes de foi pour l’avenir de cette merveilleuse science et sagesse qu’est l’œnophilie. Cela récompense un peu mon bénévolat Tous ces salons régionaux du vin révèlent aujourd’hui, un besoin inhérent au bon peuple Québécois. En France, le vin boisson nationale, témoigne depuis toujours de la bonne humeur la diversité des esprits et du goût.. Voilà que cette euphorie gagne de plus en plus le Québec. Avec ses habitudes de consommation très « franco-françaises » , le Québec est l’un des plus gros acheteurs de vin de Bordeaux. Le slogan « Bordeaux toujours bordeaux »  risque sans problème se retrouver de plus en plus sur toutes les lèvres. Lors de cette journée champêtre, Bordeaux fête le vin à Québec j’ai retrouvé beaucoup de jovialité dans l’assistance, les amateurs de vin de la province aiment de plus en plus les découvertes. Ils y avait une bonne qualité de public, a affirmé Christophe Château ravi. 

De gauche à droite:
Philippe Françoise, César Compadre, et J.C Denogens

Aimant nous faire plaisir avec le vin, tout en découvrant une grande table, nous avons profité du passage à Québec du confrère César COMPADRE Grand Reporter au Quotidien Sud-Ouest de Bordeaux pour savourer un déjeuner convivial au chic Restaurant  Le Saint-Amour rue Sainte-Ursule dans le Vieux Québec. Jean-Luc Boulay chef et copropriétaire, Maître Cuisinier de France          
( Mérite agricole 2010 France ) dirige ce fleuron, une figure de proue dans la gastronomie québécoise. Nous avions choisi un frais et fruité Chardonnay de Niagara Ontario 
( Tawse Winery ), un véritable charme sur les pétoncles et le saumon. ( delice@saint-amour.com )
Redisons-le : très peu de Québécois sont ŒNOPHOBES (crainte du vin ), ils sont plus près de l’ŒNOPHILIE ( amour du vin ) et cela notre confrère CÉSAR COMPADRE envoyé spécial au Canada a pu, dans la joie, largement le constater. Nous en sommes très heureux.

( César COMPADRE est journaliste spécialisé en vins et spiritueux depuis plus de 20. Il a participé dès 1989 au lancement du mensuel la vigne ( basé à Paris- Groupe France Agricole ). Ayant intégré le Groupe «Sud-Ouest» en janvier 2005, César Compadre est donc en charge du suivi de l’actualité de ce vaste secteur d’activité. Avec plusieurs rendez-vous dans le quotidien     (le mardi pour toutes les éditions (14), le jeudi pour les lecteurs Girondins ) et une participation active dans les suppléments et magazines du groupe. c.compadre@sudouest.fr


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